Points de vue

Portrait d’une ancienne : Judy Dinn

Cadre supérieure en technologie

Judy Dinn est un nutritionniste et un exécutif senior en technologie et Deloitte diplômée avec une expérience dans le CRM et mise en oeuvre du mécanisme de change.Depuis son entrevue avec nous, Mme Dinn a rejoint RBC en tant que Vice-présidente, Paiements et technologies de cartes de crédit.

Parlez-nous un peu de vous.

Je suis cadre supérieure dans le domaine de la technologie et je possède 18 années d’expérience. J’ai commencé ma carrière au groupe Consultation de Deloitte à la fin de mes études en informatique à l’Université de Waterloo. J’ai rapidement découvert que je préférais travailler avec les gens plutôt qu’avec un clavier. Je suis spécialisée en stratégie informatique et en mise en œuvre d’applications.

Après avoir voyagé aux États-Unis et en Europe pendant cinq ans, j’ai décidé que je voulais acquérir une expérience pratique. Je suis allée travailler chez BMO Nesbitt Burns afin de diriger le groupe responsable de la stratégie informatique, avant de passer à Siebel Systems (un fabricant de logiciels de gestion des relations avec la clientèle). Dans mon plan de carrière, j’avais prévu travailler pour divers acteurs du cycle de développement de logiciels : consultation, logiciels, infrastructure et exploitation. Grâce à Siebel Systems, j’ai pu observer les moteurs opérationnels d’une société de génie logiciel cotée en bourse et j’ai appris les pratiques exemplaires dans le domaine du développement de logiciels. J’ai dirigé l’équipe de soutien des ventes et je me suis familiarisée avec les professionnels des ventes, le cycle de vente des logiciels et les habitudes d’achat des clients en ce qui concerne la technologie.

J’ai ensuite travaillé pendant sept ans à la CIBC. Au moment de mon départ, j’occupais le poste de vice-présidente, Services bancaires de détail et gestion des avoirs, Administration extraterritoriale des fiducies. Je suis très reconnaissante d’avoir eu l’occasion de travailler dans une grande organisation matricielle où la capacité d’influence et les techniques de négociation sont essentielles. J’ai constitué une équipe très performante où régnait l’esprit de collaboration et j’avais le goût de venir travailler chaque jour. Je suis tout particulièrement fière de la conception et de l’exécution d’une stratégie triennale qui a permis de moderniser la technologie dans les succursales avec un minimum de perturbation des activités. C’est pendant cette période que j’ai découvert ma seconde passion : la nutrition. Je suis devenue diététiste après avoir suivi des cours le soir et la fin de semaine pendant deux ans.

J’ai quitté la CIBC lorsqu’une occasion intéressante de travailler pour Davis+Henderson (D+H) s’est présentée. Pendant les quatre années que j’ai passées à titre de première vice-présidente des solutions logicielles et de produits à D+H, une entreprise qui figure au palmarès FinTech des 100 meilleures sociétés en technologie financière, nous avons effectué six acquisitions. J’ai géré un portefeuille complexe de 400 applications dans diverses technologies, notamment la technologie mobile, le nuage et le logiciel à la demande (SaaS).

J’ai quitté D+H pour prendre un congé sabbatique en octobre dans le but de voyager. J’avais l’habitude de voyager en Europe chaque année et, cette fois-là, nous avons parcouru la côte est des États-Unis en voiture. Ma famille et moi avons traversé 13 États et logé dans des endroits reculés – dans un cas, il nous a fallu faire près de quinze kilomètres en voiture sur la plage. Nous avons aussi eu l’occasion de nourrir des chevaux sauvages depuis la véranda et de jouer au golf tout en évitant les alligators. Quelles expériences mémorables!

Bien souvent, les gens me soumettent un problème en même temps qu’une solution. J’aime bien prendre du recul et comprendre le problème avant d’examiner les options.

Quand avez-vous travaillé chez Deloitte?

De 1994 à 1999. J’étais membre du groupe responsable de la stratégie informatique, qui ne comptait que quelques personnes. J’ai surtout travaillé aux États-Unis pour des sociétés pharmaceutiques et, par la suite, je me suis occupée de la sélection et de la mise en œuvre de PGI et d’outils de gestion des relations avec la clientèle.

Quel a été le point culminant de votre carrière chez Deloitte?

La culture. Elle demeure à ce jour le point de référence en ce qui concerne le type de culture organisationnelle que je privilégie. Il régnait au Cabinet un climat de collaboration qui favorisait la responsabilisation et insistait sur l’intégrité.

Que faites-vous maintenant? Quel est l’aspect de votre rôle que vous préférez?

En plus d’entretenir des liens avec d’autres professionnels et de mon travail comme consultante en nutrition, je suis à la recherche d’un emploi de cadre supérieur en technologie en Amérique du Nord.

Comment décririez-vous la recette de votre succès?

  • Écouter, traduire et établir des relations avec les autres.
  • Écouter pour comprendre le problème à résoudre. Bien souvent, les gens me soumettent un problème en même temps qu’une solution. J’aime bien prendre du recul et comprendre le problème avant d’examiner les options.
  • Traduire la stratégie de l’entreprise en une stratégie en matière de technologie, puis en activités.
  • Établir des relations avec les autres. Vous devez prendre le temps d’établir des liens avec les gens. Quels sont leurs intérêts? Quelles sont leurs aspirations professionnelles? Je crois qu’il faut responsabiliser les gens et leur donner confiance.

Êtes-vous restée en contact avec d’anciens collègues de Deloitte? Le cas échéant, comment?

Je suis restée en contact avec mes anciens collègues de Deloitte en participant aux activités organisées pour les anciens, en les cherchant au sein des entreprises où j’ai travaillé et en retenant les services de Deloitte pour régler divers problèmes.

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