Perspectives

Développement du GNL en Colombie-Britannique

La marée soulève tous les bateaux

Jamie Sawchuk, leader de la pratique GNL, parle de la gestion partagée des risques et de l’avenir pour le développement du GNL en C.-B.

Le Canada a été un producteur et un exportateur de gaz naturel important pendant plusieurs décennies, cependant la demande croissante venant de l’Asie fait en sorte qu’il nous faut accélerer le développement de la chaîne d’approvisionnement du gaz naturel liquéfié (GNL).

Ce défi et les problèmes sous-jacents sont abordés dans Changement de cap? GNL à l’horizon, qui représente une invitation à nous pencher sur les tendances mondiales et à exploiter le potentiel du GNL en faveur de tous les Canadiens.

Avantages
Notre emplacement et notre stabilité politique nous donnent un avantage important sur les autres pays. Mais, en raison de la disponibilité du gaz naturel venant des États-Unis réemergents et de l’Australie, qui d’ici 10 ans pourrait bien dépasser le Qatar dans le leadership de l’exportation, le temps est précieux.

Défis des investisseurs
Le développement sera exigeant en investissements et les investisseurs du GNL ne pourront pas compter sur une flambée des prix des produits de base pour compenser leurs dépassements de coûts.

  • Les investisseurs étrangers sont-ils prêts à échanger les coûts très élevés de la mise en place d’une infrastructure d’exploitation du GNL contre un approvisionnement fiable à des prix acceptables à long terme?
  • Les règles canadiennes qui régissent les investissements étrangers pour les sables bitumineux s’appliqueront-elles au secteur du GNL?

Risques
Il existe aussi des enjeux internes, politiques, économiques et sociaux à prendre en compte. Par exemple, le Canada ne possède pas assez de personnes détenant les talents nécessaires pour mettre en place des projets d'envergure dans le secteur de l’énergie.

  • Une explosion de la main-d’œuvre en Colombie- Britannique créera des pressions sociales. Comment les gérer?
  • Comment pouvons-nous intégrer toutes les parties prenantes, y compris les Premières Nations?

Le Canada possède un léger avantage sur les États-Unis, mais il est impératif que les projets soient exécutés dans les délais et les budgets. Selon l’estimation de Deloitte, la période pour exploiter les contrats liés au GNL est d’environ cinq ans.

Les risques sont considérables, mais tant que les parties prenantes suivent leur stratégie et leur engagement, en partageant aussi les risques, le résultat entraînera une prospérité pour les générations à venir.

 

 

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