Journée mondiale de la santé mentale

Pourquoi nous investissons dans le bien-être mental de nos collaborateurs

Nous avons rencontré Alexandria, qui travaille dans notre équipe Leadership et Culture (L&C), pour discuter de l’importance du bien-être mental, de la manière dont Deloitte Suisse investit dans le bien-être de ses collaborateurs et de ce que nous avons prévu à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale (WMHD) 2022.

Parlez-nous un peu de vous et de l’équipe

Je m’appelle Alexandria et je travaille dans l’équipe Leadership et Culture (L&C). Je suis originaire des États-Unis et j’ai déménagé à Zurich fin 2018 avec ma famille pour voyager et découvrir une nouvelle culture. Au départ, nous ne devions y passer que deux à trois ans, mais nous avons fini par nous y installer et nous voulons y rester.

J’ai commencé à travailler chez Deloitte US en 2009, après avoir obtenu mon diplôme universitaire, et j’ai rejoint le cabinet de conseil en technologie ; puis en 2014, j’ai été mutée en interne pour trouver un peu plus de stabilité et d’équilibre dans ma vie professionnelle.

Quand nous avons déménagé à l’étranger, j’ai rejoint l’équipe L&C en 2019 et je suis devenue responsable du bien-être pour Deloitte Suisse. J’ai toujours été profondément passionnée par le bien-être des collaborateurs et la façon dont nous prenons soin d'eux, en particulier compte tenu de mon expérience au contact des clients.

Deloitte a fait de gros progrès pour veiller au bien-être de nos collaborateurs et je suis heureuse de poursuivre sur cette voie de croissance.

Pourquoi le cabinet Deloitte investit-il dans le bien-être de ses collaborateurs ? Que signifie la Journée mondiale de la santé mentale pour Deloitte ?

Nous voulons avoir un impact qui compte pour nos clients, nos collaborateurs et la société. Nous ne pouvons tout simplement pas y parvenir si nos collaborateurs ne se sentent pas bien, que ce soit physiquement ou mentalement. Nous souhaitons promouvoir une culture holistique du bien-être en nous intéressant à l’entièreté de notre personne. Le cerveau est notre principal outil et j’aimerais qu’il devienne aussi « ordinaire » de prendre un jour de congé pour sa santé mentale que pour un rhume ou une autre maladie physique.

Aussi, nous célébrons la Journée mondiale de la santé mentale afin de renforcer la sensibilisation du public à ces questions, briser les idées reçues sur ce sujet et encourager nos collaborateurs à prendre soin d’eux-mêmes, de leur corps et de leur esprit.

La pandémie a-t-elle changé la façon dont Deloitte appréhende la santé mentale ?

La santé mentale faisait déjà partie de nos priorités en matière de bien-être avant la pandémie, mais il est vrai que la crise sanitaire a indéniablement accru le besoin d’apporter un soutien encore plus important.

L’une des choses qui a changé, et qui gagne en importance, est l’idée que si l’on ne prend pas soin de soi, on ne peut pas bien prendre soin des autres.

Nous travaillons en équipe et il est facile de se retrouver à vouloir aider son entourage avant de prendre soin de soi. Cependant, en matière de santé mentale, notre principale responsabilité consiste à être la meilleure version de nous-mêmes, ce qui nous permet de devenir de meilleurs leaders plus à même de diriger les autres.

Qu’est-ce que Deloitte organise cette année à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale ?

Nous avons un excellent programme cette année ! Nous avons invité plusieurs experts en santé mentale à intervenir dans le cadre de webinaires sur le sommeil, la nutrition, le mouvement conscient, la productivité/le flux, l’importance de se déconnecter pour se ressourcer, ainsi que sur plusieurs autres thèmes.

Par ailleurs, pour chaque personne qui assiste à ces événements, Deloitte effectue un don à une organisation caritative active dans le domaine de la santé mentale en Suisse.

Comment le cabinet Deloitte favorise-t-il le bien-être ?

Nous essayons de rendre toutes nos offres de bien-être aussi inclusives que possible et nous sommes passés à des formats presque exclusivement virtuels, de manière à ce que chacun et chacune ait la possibilité de participer, quel que soit son lieu de travail en Suisse, qu’il ou elle travaille à domicile, chez un client ou au bureau.

Notre vaste réseau intranet fournit des ressources et un soutien sur l’ensemble des domaines qui touchent à la santé au travail : prévention, intervention et soutien, et réintégration. Notre priorité est d’aider nos collaborateurs avant qu’ils n’aient un problème de santé, avec des formations en direct, en auto-apprentissage, un abonnement Headspace et d’autres avantages tels que MyClubs.

L’année dernière, nous avons lancé une offre de formation continue en direct, en partenariat avec HealthFirst. Nous proposons des sessions régulières sur la sensibilisation à la santé mentale, qui examinent le cycle de vie de la santé au travail des collaborateurs, les signes de mauvaise santé mentale et les mesures à prendre dans de tels cas, ainsi qu’une session spécialisée pour les dirigeants sur la façon de soutenir la santé mentale de leurs équipes. Les deux sessions ont été très bien accueillies et ont été intégrées à notre programme de formation régulier.

Il existe également un centre d’excellence North South Europe (NSE) pour le bien-être. Je collabore et j’échange régulièrement avec eux. De plus, toutes les entreprises membres devaient compléter le questionnaire de référence mondiale sur la santé mentale.

Que diriez-vous à une personne qui éprouve des difficultés liées à sa santé mentale ?

Avant tout, je lui dirais : ne le gardez pas pour vous, parlez-en à quelqu’un. Prenez un jour de congé pour votre santé mentale (ou deux ou trois, le temps qu’il faudra). En prenant le temps et en demandant de l’aide suffisamment tôt, vous pourrez vous rétablir beaucoup plus rapidement que si vous faites comme si tout allait bien.