Communiqué de presse

La pression sur la fonction IT en tant que moteur de l’innovation s’accentue, mais les CIO ne sont pas suffisamment armés pour réaliser les objectifs fixés

Zurich, le 3 février 2017

  • L’innovation met la pression sur la fonction IT des entreprises suisses : près des deux tiers des responsables informatiques interrogés en Suisse dans le cadre de l’enquête de Deloitte auprès des CIO perçoivent une menace croissante venant de concurrents innovants. Une grande majorité des CIO admettent que l’heure n’est plus à la prudence en matière d’innovation technologique.
  • Les entreprises veulent que l’informatique joue un rôle stratégique et proactif dans le développement d’innovations axées sur la technologie. Plus de 80 % des CIO interrogés planifient un cadre plus systématique et formalisé pour favoriser l’innovation.
  • Pourtant, les CIO font encore face à divers obstacles profondément ancrés au sein de leurs organisations par rapport au développement de l’ensemble du potentiel d’innovation, les plus importants étant le manque de temps, la faible acceptation de l’échec et un manque de talents

Les responsables informatiques suisses doivent entamer l’année 2017 en favorisant résolument l’innovation et en adoptant un rôle plus stratégique au sein de leurs organisations. Selon la dernière enquête de Deloitte auprès des CIO, 59 % des CIO interrogés en Suisse déclarent que les priorités de leur organisation informatique ont clairement changé. La demande en matière d’innovation technologique est beaucoup plus élevée que jamais auparavant.

La onzième heure du processus d’innovation

Les CIO d’aujourd’hui reconnaissent clairement que l’heure n’est plus à la prudence en matière d’innovation technologique. 59 % des CIO suisses déclarent percevoir distinctement la menace croissante posée par des concurrents innovants depuis ces deux dernières années, à la fois en Suisse et à l’étranger.

Les organisations ont finalement commencé à bien comprendre qu’elles ne peuvent atteindre leur potentiel d’innovation qu’en permettant l’innovation axée sur la technologie. Le rôle du département informatique et du CIO consiste donc à déplacer le centre de gravité, de l’implémentation vers une approche plus proactive et stratégique. L’entreprise attend clairement de l’informatique qu’elle prenne l’initiative de l’innovation plutôt que de simplement donner des conseils sur l’implémentation de solutions ou d’implémenter des solutions, comme le déclare la majorité des CIO interrogés.

« Les CIO sont appelés à innover comme jamais auparavant. Ils doivent réaliser des technologies innovantes susceptibles de passionner les clients internes et externes. Les CIO doivent être également capables de réaliser des innovations de manière proactive, pour répondre à des besoins que les clients n’ont pas encore clairement articulés, ni même perçus », déclare Michael MacNicholas, Responsable de la stratégie technologique chez Deloitte Suisse. « Ce déplacement des attentes est un défi important pour le CIO, dont les équipes et les processus existants ne sont souvent pas adaptés à un monde d’innovation proactive. »

Les obstacles à l’innovation restent profondément enracinés

Il existe un fossé évident entre les attentes des entreprises à l’égard des services informatiques, d’une part, et les ressources effectives des CIO ainsi que leur position stratégique pour pouvoir réaliser des innovations, d’autre part. Plus de cinquante pour cent (53 %) des CIO interrogés déclarent éprouver de réelles difficultés à développer rapidement des capacités d’innovation après des années de réduction des coûts et des risques.

Les obstacles à l’innovation sont profondément enracinés : près des trois quarts (74 %) des CIO affirment que le manque de temps constitue le principal obstacle à l’innovation. Une faible tolérance à l’échec (45 %) et un manque de talents (45 %) sont deux autres facteurs souvent cités comme des entraves à l’innovation.

Une structure et un financement renforcés

Plus de 80 % des CIO interrogés planifient un cadre plus systématique et formalisé pour répondre aux exigences posées en matière d’innovation. C’est surtout pour les processus répétitifs, liés à l’innovation technologique, que 57 % des CIO ont déjà établi et formalisé un pipeline et un processus d’innovation dans leur organisation ; une large majorité de 80 % pense qu’elle y sera parvenue dans un délai de deux ans.

CIO survey aspects of technology innovation
Lesquels de ces aspects d’innovation technologique sont présents dans votre organisation et lesquels, pensez-vous, seront encore présents dans deux ans ?

« L’innovation ne peut pas être laissée au hasard. 65 % des organisations d’aujourd’hui poursuivent une stratégie d’innovation et 23 % de plus prévoient de le faire dans les deux prochaines années, ce qui est bon signe », explique Michael MacNicholas. « Par conséquent, la plupart des organisations se rendent compte de ce qu’elles ont à faire pour ne pas trébucher : il leur reste à investir plus vigoureusement dans l’innovation axée sur la technologie et à renforcer leurs services informatiques, de même que le rôle stratégique du CIO. Les deux prochaines années seront cruciales pour les CIO dans la conduite d’un changement interne et le renforcement de leurs capacités d’innovation. Car s’ils ne parviennent pas à innover - quelqu’un d’autre y parviendra à leur place. »

L’étude Deloitte auprès des CIO
Pour la dernière édition de l’étude suisse de Deloitte auprès des CIO, 53 CIO et dirigeants des départements IT ont été interrogés à l’automne 2016 sur le thème de l’innovation. Les participants proviennent d’un certain nombre d’industries, à la fois de grandes multinationales mais aussi d’organisations locales plus petites. L’étude Deloitte auprès des CIO montre les grandes tendances révélées par les résultats de l’étude et présente des cas concrets.
A l’échelle internationale, Deloitte publie aussi une étude annuelle auprès des CIO, « Global CIO Survey ». En 2016, plus de 1'200 CIO de 23 industries différentes et issus de 48 pays se sont exprimés sur les tendances actuelles en matière de technologie, de gestion d’entreprise et de stratégie d’innovation.

Deloitte en Suisse
Deloitte compte parmi les principales sociétés suisses fournissant des services professionnels dans les domaines Audit & Risk Advisory, Fiscalité et juridique, Consulting et Financial Advisory. Avec plus de 1 700 collaborateurs répartis dans les villes de Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Lugano et Zurich (siège), Deloitte propose ses services à des entreprises et des institutions de toutes formes juridiques et de toutes tailles, et opérant dans tous les secteurs d’activité. Deloitte SA est une filiale de Deloitte LLP, qui est la société britannique affiliée de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (DTTL). Les sociétés affiliées de DTTL sont représentées dans plus de 150 pays avec environ 245 000 collaborateurs.

Note aux rédacteurs
Dans le présent communiqué de presse la désignation Deloitte fait référence à Deloitte Touche Tohmatsu Limited ('DTTL'). DTTL est une « UK private company limited by guarantee » (une société à responsabilité limitée de droit britannique), dont les sociétés affiliées constituent des entités juridiques indépendantes et séparées. Pour une description détaillée de la structure juridique de DTTL et de ses sociétés affiliées, veuillez consulter le site www.deloitte.com/ch/about.

Deloitte SA est une filiale de Deloitte LLP, qui est la société britannique affiliée DTTL. Deloitte SA est une société d’audit agréée et surveillée par l’Autorité fédérale de surveillance en matière de révision (ASR) et par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA).

Deloitte North West Europe fait référence à Deloitte North West Europe LLP, qui prendra effet à partir du 1er juin 2017 en tant que société membre de DTTL.

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