Corporate travel study 2023

À bien des égards, les voyages d’agrément aux États-Unis et en Europe ont atteint les niveaux d’avant la Covid-19 il y a plusieurs mois, après avoir suivi des tendances à la hausse constantes depuis le déploiement des vaccins au début de 2021. Les voyages d’affaires, cependant, ont été plus lents à revenir. Les décisions concernant ces voyages sont confrontées à un calcul entièrement différent, tenant compte d’une foule de facteurs : la sécurité des voyageurs et la volonté de monter à bord d’un vol, l’intérêt des clients à se rencontrer en personne, la valeur d’assister à une conférence et si une plate-forme de conférence virtuelle peut remplacer le voyage, pour n’en nommer que quelques-uns.

Le second semestre de 2022 a été affecté par des forces concurrentes : d’une part, le monde avait passé plusieurs mois au-delà du pic d’inquiétude pandémique, ce qui a contribué à ouvrir la voie à la croissance des voyages d’affaires. Les États-Unis ont abandonné les tests avant l’arrivée pour la plupart des visiteurs étrangers en juin, plusieurs mois après l’Europe. Mais au fil de l’année, les signaux économiques inquiétants se sont poursuivis. D’un contexte d’inquiétude au sujet d’une récession imminente, des licenciements ont émergé, affectant le secteur de la technologie de la manière la plus aiguë. En mars 2023, les préoccupations financières ont été aggravées par des problèmes dans le secteur bancaire, dont la trajectoire était incertaine au moment de la rédaction du présent rapport.

Comme les professionnels ont commencé à mettre plus de voyages sur leurs itinéraires, beaucoup rencontrent des tarifs aériens et des tarifs de chambre plus élevés. Ces conditions tarifaires correspondent maladroitement à la fois à l’approche financière apparemment prudente des acheteurs de voyages et aux problèmes de personnel largement signalés par de nombreux fournisseurs de voyages et à la lenteur des mises à jour des infrastructures.