Global IFRS Banking Survey

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Global IFRS Banking Survey – Sixième édition

Rien ne vaut le présent

La sixième enquête Global IFRS Banking se concentre sur la manière dont les obligations de dépréciation prévues par la norme IFRS 9 et les difficultés de modélisation sont traitées et cherche à fournir aux clients, aux organismes de réglementation et au marché en général, une vision des réflexions actuelles du secteur.

L’enquête Global Banking IFRS rassemble les réponses de 91 banques, dont 16 institutions financières internationales d’importance systémique. Ses principales conclusions sont les suivantes:

  • L’estimation totale des budgets des programmes continue de croître. Cependant, plus de trois quarts de ces budgets n’ont pas encore été dépensés, à moins de deux ans de la date de transition.
  • Presque la moitié des banques estiment qu’elles ne disposent pas de ressources techniques suffisantes pour livrer leur projet IFRS 9 et, parmi elles, près d’un quart pense qu’il n’y a pas assez de compétences disponibles sur le marché pour couvrir ces manques.
  • 60% des banques n’ont pas quantifié ou n’ont pas réussi à quantifier les conséquences de la transition IFRS 9. Parmi les banques qui ont répondu à l’enquête, la majorité estime que les provisions pour dépréciations vont augmenter jusqu’à 25% au sein des catégories d’actifs.
  • 70% des participants anticipent une réduction de 50 points de base dans le ratio des fonds propres de base (Tier 1 Capital ; T1). La grande majorité ignore encore comment leurs organismes de réglementation incorporeront les chiffres de l’IFRS 9 dans les estimations de capital réglementaires.
  • La plupart des fixeurs de prix s’attendent à ce que l’adoption d’un modèle PCA ait un impact sur la tarification des produits alors que la plupart des preneurs de prix pensent toujours qu’il est peu probable que cela ait un effet sur la tarification des produits.
  • En général, environ la moitié des participants à l’enquête sont incertains de leurs réponses à de nombreuses questions de conception de modèles, ce qui pourrait retarder les programmes IFRS 9 des banques.
  • La qualité des données et, en particulier, l’accès à la probabilité de défaut au cours d’un montage financier est la plus grosse inquiétude en matière de données pour la majorité des banques.
  • En dépit des exigences de la norme IAS 8 et des recommandations de l’EDTF, plus de 40% des banques ne prévoient pas de divulguer d'informations quantitatives avant 2018.
     
Sixth Global IFRS Banking Survey
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