Points de vue

Portrait d’un ancien : Darryl Huras

Directeur des finances, Festival de Stratford

Parlez-nous de vous…

J’ai grandi à Milverton, un village un peu au nord de Stratford, et j’ai obtenu mon baccalauréat en administration des affaires à l’Université Wilfrid-Laurier. J’ai épousé Colleen l’année où j’ai réussi l’EFU; nous avons deux enfants : Emily, 13 ans, et Adam, 11 ans. Environ deux fois par semaine, je vais au travail à vélo (un trajet de 25 km à l’aller et au retour) et je cours le marathon en moins de trois heures.

Quand avez-vous travaillé pour Deloitte? À quel poste?

J’ai travaillé au sein du groupe d’Audit du bureau de Kitchener/Guelph pendant presque quatre ans, soit du printemps 1995 à l’hiver 1999. Au cours des deux dernières années, j’étais le directeur principal de l’audit de plusieurs comptes.

Quel est le moment fort de votre expérience chez Deloitte?

Les deux occasions où j’ai été le directeur principal de l’audit de notre plus important client. Ce compte était confié à une grande équipe et j’ai dû rapidement apprendre comment gérer et stimuler ces gens pour obtenir des résultats.

Pour quelle organisation avez-vous quitté Deloitte?

J’ai quitté Deloitte pour devenir contrôleur auprès du Festival de Stratford. Au bout de quelques mois, j’étais devenu directeur des finances.

Que faites-vous aujourd’hui? Quel est l’aspect de votre rôle que vous préférez?

J’occupe le même rôle de directeur des finances depuis 14 ans, mais de nouveaux mandats, autres que financiers, se sont ajoutés à mes responsabilités. Juste avant qu’on m’embauche, le Festival avait créé une fondation avec un fonds de dotation; depuis lors, sa valeur s’est accrue et avoisine maintenant les 60 millions de dollars. C’est ce que je trouve le plus intéressant dans mon travail et j’y consacre de plus en plus de temps, à mesure que le fonds grossit.

Comment décririez-vous la recette de votre succès?

À vrai dire, il y en a deux. Premièrement, il faut voir les choses dans leur ensemble quand on examine une tâche ou un projet; il faut confier la bonne tâche aux bonnes personnes au bon moment, de sorte que les projets sont toujours achevés à temps et sans dépassement de coût. Deuxièmement, il faut traiter ses collègues avec franchise, équité et bonté. D’après moi, c’est ainsi que l’on motive les gens à faire tous les efforts possibles pour le bien de l’équipe.

Êtes-vous resté en contact avec vos anciens collègues?

Je suis régulièrement en contact avec un petit groupe d’entre eux et j’en rencontre d’autres aux événements sociaux et aux occasions d’apprentissage de Deloitte. Le Festival est un organisme culturel sans but lucratif de grande importance au Canada; c’est pourquoi on me demande à l’occasion d’exprimer des idées, de commenter des recherches ou des études faites par d’autres organismes caritatifs.

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