Faire la lumière sur le sous-emploi

L’avenir du Canada en tant que nation inclusive et prospère dépend de notre capacité d’agir aujourd’hui pour nous assurer que les jeunes de la prochaine génération auront l’inspiration, les occasions et les compétences nécessaires pour devenir les leaders de demain.

Ces dernières années, les gouvernements canadiens se sont appliqués à renforcer la compétitivité de la main-d’œuvre au pays afin de soutenir la croissance économique. Ces investissements ont mené à des résultats positifs, y compris la confirmation du statut du Canada comme ayant l’une des populations les plus instruites au monde. S’il est important d’investir dans la qualité des diplômés postsecondaires et des travailleurs, il est primordial de s’assurer que leurs compétences sont reconnues et utilisées efficacement par les employeurs afin de bâtir une prospérité accessible à tous.
Lorsque des travailleurs occupent des emplois qui ne font pas appel à tout l’éventail de leurs compétences, l’économie risque d’offrir une performance bien inférieure à son potentiel en laissant de côté les talents, la productivité, les idées et l’innovation que pourrait lui apporter une main-d’œuvre mieux utilisée. De plus, les travailleurs se trouvant dans cette situation risquent de continuer à avoir de la difficulté à trouver leur place dans le monde du travail. Plus généralement, ces scénarios de mauvaise affectation des ressources relèvent de la notion de « sous-emploi ».
Tirant parti de l’adéquation marquée qui existe entre le programme d’investissement communautaire de l’aéroport international Toronto Pearson – le Propeller Project – et la stratégie de responsabilité d’entreprise de Deloitte, WorldClass, Toronto Pearson et Deloitte ont créé conjointement un document de leadership éclairé afin d’amorcer une discussion sur les causes et les répercussions du sous-emploi, de même que sur les interventions potentielles qui pourraient être faites pour résoudre ce problème.