Les pressions s’accentuaient. Affichant un programme d’immobilisations de 40 milliards de dollars dépendant des combustibles fossiles, une entreprise nord-américaine d’énergie savait qu’elle devait s’attaquer aux émissions de carbone. Elle a donc fait appel à Deloitte, son conseiller en durabilité depuis plus de neuf ans.
Le risque était très réel. Les valeurs mobilières et les bourses commençaient à mettre en œuvre l’examen des facteurs ESG et la décarbonation devenait une priorité mondiale pour les investisseurs institutionnels. BlackRock, la plus grande société de placement au monde, a annoncé qu’elle n’affecterait plus de capitaux aux entreprises n’ayant pas de plan de réduction des émissions. Les investisseurs se montraient plus pressants en posant des questions sur l’augmentation du prix du carbone et ses répercussions sur les dividendes. Ils demandaient plus qu’une simple déclaration. Ils voulaient des gestes concrets.
Le parcours s’annonçait ardu. Faire du carbone une priorité stratégique entraînerait d’importants changements dans les activités, une réaffectation du capital dans des actifs verts et une éventuelle augmentation des coûts pour les clients. Il faudrait donc dépasser l’hésitation en tenant compte de l’urgence de manière crédible.
« Autrefois, la lutte aux changements climatiques n’était qu’une activité de conformité ou de marketing. C’est maintenant une question de survie. » – Geneva Claesson, associée leader auprès du client
Mais nous avions calculé le risque du statu quo – un passif carbone de près de 50 milliards de dollars. La réponse était claire. Il était temps pour cette entreprise d’infrastructure énergétique d’amorcer son parcours vers la carboneutralité.
Au cours de la première phase, nous avons fait un premier examen détaillé des émissions de carbone prévues par l’entreprise et de son risque carbone potentiel. En utilisant notre outil Solutions de décarbonation de DeloitteMC, nous avons pu établir des liens entre la science du climat et le financement. Nous avons modélisé les avenirs possibles en nous basant sur différents leviers tels que l’efficacité opérationnelle et les technologies émergentes.
« Bien qu’il y ait encore beaucoup à faire, le client a atteint l’objectif le plus important, soit de hisser la transition énergétique et la carboneutralité en tête de ses priorités, a déclaré Mme Claesson. Il a montré aux investisseurs que son entreprise prend le changement au sérieux. »
Maintenant, la deuxième phase consiste à intégrer la carboneutralité au cœur de ses activités et de sa stratégie. Nous aidons l’entreprise à élaborer des plans détaillés de réduction des gaz à effet de serre contenant des cibles à court terme et un objectif visant la carboneutralité d’ici 2050. Nous transformons sa gouvernance et ses processus en nous assurant qu’elle a les structures appropriées pour surveiller les progrès et prendre des décisions stratégiques à long terme concernant son avenir. Notre travail contribue à changer de manière décisive la façon dont l’entreprise alloue le capital et fait des investissements, en accordant la priorité à la carboneutralité.
Tout au long de ce parcours vert, nous serons à ses côtés. En défendant, en soutenant et en dynamisant sa progression vers un avenir plus vert et plus propre.