Etude

European global automotive consumer study 2019

Les Européens et les nouvelles mobilités

Si les promesses des technologies en matière de mobilité sont en passe de devenir une réalité pour le plus grand nombre des consommateurs européens, notre étude révèle que plusieurs obstacles restent à surmonter. Cela se vérifie en matière d’acceptabilité du véhicule autonome, d’intérêt pour la voiture électrique et de compréhension de la valeur ajoutée apportée par les services connectés.

Les consommateurs moins confiants envers les véhicules autonomes

La médiatisation des accidents provoqués par les véhicules autonomes impacte négativement la confiance des Européens. Ils sont 50% à demander une implication et un contrôle des Etats dans le développement des véhicules autonomes (VA).

Les consommateurs français se révèlent de plus en plus confiants envers les
VA : seuls 36% des Français se disent sceptiques vis-à-vis des VA en 2019 (vs. 65% en 2017), contre 50% en moyenne pour les autres Européens.

Un élan vers l’électrique

Le marché de la voiture électrique (VE) connait un réel succès en Europe, révélant ainsi que l’électrification pourrait avoir un impact plus immédiat sur la mobilité mondiale que les véhicules autonomes. C’est au Royaume-Uni que l'intérêt s'est accru le plus rapidement, avec 37 % des consommateurs qui seraient prêts à choisir une propulsion alternative, hybride…

En France, ils sont néanmoins encore 54% à prévoir un moteur thermique pour leur prochain achat.

La révolution de la mobilité face à des vents contraires

Les consommateurs européens sont attentifs aux transformations en cours dans le monde de la mobilité. Cependant, l’étude démontre un fossé générationnel évident, ce qui tend à démontrer que l’avenir de la mobilité partagée pourrait dépendre des jeunes générations qui sont nativement plus à l'aise avec les technologies numériques.

Les jeunes sont plus susceptibles de se demander si la possession d'un véhicule est une nécessité. La France est en tête du peloton, avec 51 % des membres de la génération Y/Z qui s’interrogent sur le besoin de posséder un véhicule, suivie de 41 % des membres de la génération X et de 32 % des baby-boomers.

La connectivité a ouvert un éventail de nouveaux choix pour les consommateurs

Les consommateurs européens expriment majoritairement l’envie de voir la connectivité s’accroître dans leur véhicule. Les Italiens estiment à 60% qu’une connectivité accrue de leur véhicule leur sera bénéfique, contre 45% pour
le R-U. et 36% pour les Français.

D’après l’étude, les européens sont plus préoccupés de savoir qui devrait gérer les données générées et partagées par les véhicules connectés. 34% des sondés en France, feraient confiance aux fabricants d'équipement d'origine (OEM), beaucoup préféreraient que ce soit géré par d’autres - du gouvernement aux concessionnaires automobiles, compagnies d'assurance, fournisseurs de services cloud.