Etude
La gestion de crise des entreprises résilientes
Plus forte, mieux préparée, plus efficace
60 % des responsables de la gestion de crise estiment que les entreprises sont confrontées à davantage de crises aujourd'hui qu'il y a dix ans. Pourtant, les crises n'ont rien d'inévitable : nombre d'entre elles peuvent être évitées en amont, permettant ainsi aux entreprises de se concentrer sur leur performance et leur croissance. Cette étude, menée auprès de plus de 500 responsables de la gestion de crise, donne des clés aux entreprises pour surmonter les défis et améliorer leur résilience.
Les cinq enseignements clés de l’étude :
- Subir une crise apprend aux entreprises comment les éviter. Traverser une crise incite vivement les entreprises à donner la priorité à la détection et à la prévention des crises en sus de leur gestion. Près de 90 % des entreprises ont procédé à des revues, essentiellement internes, suite à une crise.
- Les dirigeants doivent s’améliorer en termes de gestion de crise. Aider les dirigeants à déployer la totalité de leurs compétences dans les conditions de pression extrême d’une situation de crise peut contribuer à l’efficacité de la prise de décision et de la communication au moment voulu. Près d’un quart (24 %) des sondés cite l’efficacité de la direction et de la prise de décision comme l’un des défis majeurs de la gestion de crise auxquels est confrontée leur entreprise.
- La confiance prévaut sur la préparation. La confiance que place une entreprise dans ses capacités à gérer des crises n’est pas toujours proportionnelle à son degré de préparation. Près de 90 % des sondés déclarent, par exemple, avoir confiance en la capacité de leur entreprise à gérer un scandale institutionnel. Pourtant, seuls 17 % des sondés ont testé cette hypothèse avec un exercice de simulation.
- Etre fin prêts réduit sensiblement l’impact négatif d’une crise. Cela est d’autant plus vrai si la direction et les administrateurs se sont impliqués dans la définition d’un plan de crise et qu’ils participent à des simulations. Plus de quatre répondants sur cinq (84 %) déclarent que leur entreprise dispose d’un plan de gestion de crise, en plus des autres efforts de résilience que sont les plans de continuité des activités et de gestion des incidents.
- Les tiers font partie du problème – et de sa solution. Les crises résultent parfois d’agissements de tierces parties, telles que les fournisseurs ou les partenaires d’alliance, et ces mêmes tierces parties jouent bien souvent un rôle important dans la gestion et la maîtrise de ces crises. 59 % des répondants déclarent participer à des exercices de crise avec des tiers, examiner les plans de crise de tiers, ou les deux. En Europe, cette proportion s’élève à 80 %.
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