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Etude

Baromètre des acteurs financiers publics 2019

Cette 4e édition du baromètre des acteurs financiers publics, menée en partenariat avec Acteurs Publics et IFOP, met en exergue les préoccupations à court et moyen terme des décideurs financiers publics.

Principaux enseignements de l'étude :

Priorités et préoccupations des acteurs financiers

A l’instar de l’année dernière, quasiment tous les sujets de préoccupation suggérés sont considérés comme des priorités nécessitant un fort niveau d’attention aux yeux des acteurs financiers et métiers. Pour autant, les sujets liés à la transformation numérique et au positionnement de la fonction finance émergent comme particulièrement majeurs. A noter que ce dernier a connu une progression notable depuis deux ans, étant considéré comme prioritaire par 60% des répondants en 2017, 81% en 2018 et 89% cette année.


Focus sur le positionnement de la fonction finance

Le repositionnement de la fonction en appui aux décisions stratégiques et à la gouvernance des structures apparaît comme un sujet prioritaire de travail.

Pour ce faire, les décideurs financiers prennent conscience de la nécessité d’intégrer à leur périmètre de responsabilité des activités d’analyse financière, de contrôle de gestion, d’analyse des coûts, de politique d’investissement, etc. pour améliorer le service rendu aux clients internes.

Au-delà de la prise de conscience, cette volonté affichée doit désormais se matérialiser de façon concrète dans les plans de transformation de la fonction et dans la refonte de leur offre de service, qui doivent être portés de façon proactive et dynamique par les décideurs financiers pour servir cette ambition. En effet, encore trop peu de direction financière ont engagé des travaux de refonte et de modernisation de leur offre de service.


Leviers identifiés pour renforcer l’efficience de la fonction finance

L’efficience de la fonction doit passer par un recentrage sur des activités à plus forte valeur ajoutée pour le client interne, à moyen constant dans un premier temps.

Alors que les fonctions finance et les métiers s’accordent à soulever le potentiel de la transformation digitale, de l’optimisation des processus et de la politique RH pour accompagner ce recentrage, les fonctions finance évoquent également l’amélioration du dispositif de pilotage de la fonction.

A noter également que de plus en plus de directions financières intègrent à leur structure des cellules d’appui dédiées à la transformation/modernisation de la fonction pour contribuer à l’amélioration de l’efficience.


Politique d’emploi et capital humain

Les compétences actuelles ne sont pas toujours adaptées aux besoins futurs, avec notamment des besoins accrus en profils mixtes, combinant expertises financière et digitale. Un second besoin fort en matière de compétences managériales (gestion de projet/conduite du changement, management d’équipe, etc.) est également évoqué.

 

Attractivité et image de la fonction finance

La fonction finance reste considérée comme peu attractive par les acteurs financiers publics (cités par 68% des répondants) alors qu’elle jouit d’une bonne image auprès de ses clients (cités par 68% des répondants), notamment en raison d’un niveau de collaboration perçu comme globalement satisfaisant entre les fonctions.

Les leviers d’attractivité à actionner en priorité sont avant tout liés à la politique RH : le développement des compétences, la rémunération et le besoin de reconnaissance de la fonction finance sont les sujets clés à adresser. La rénovation de l’environnement de travail et des plans de mobilité interne et/ou externe semblent comparativement moins prioritaires.

Baromètre des acteurs financiers publics 2019