cfo survey q4 2015

Communiqué de presse

Les prévisions 2016 sont incertaines mais les CFO suisses veulent aller de l’avant

L’innovation et la croissance sont les principales priorités des entreprises suisses pour cette nouvelle année

Zurich, le 14 janvier 2016

Près d’un an après le choc du franc, les CFO suisses restent pessimistes quant aux perspectives économiques du pays. Ils sont cependant plus optimistes au sujet de leur propre entreprise, comme le révèle la dernière édition du sondage trimestriel Deloitte CFO Survey. En 2016, l’environnement géopolitique et macroéconomique restera difficile pour les entreprises suisses, lesquelles cherchent cependant à saisir des opportunités telles que l’innovation ainsi que le développement de produits et de nouveaux marchés.

Parmi les 123 CFO récemment interrogés, un tiers (33 %) estime que les perspectives de l’économie suisse sont négatives, tandis que 24 % d’entre eux sont optimistes. Cependant, depuis la chute brutale de la confiance au premier trimestre 2015, on a pu observer une reprise des attentes au cours des trois derniers trimestres et une stabilisation des perspectives économiques.

S’agissant du niveau historiquement faible des taux d’intérêt en Suisse, les CFO ne prévoient aucune évolution dans un avenir proche. Plus de la moitié d’entre eux (56 %) ne prévoit aucune hausse des taux d’intérêt avant 2018 au plus tôt, et 17 % d’entre eux pensent que ces taux n’évolueront pas avant 2019. Les CFO suisses pensent également que le taux de change EUR/CHF restera à son niveau actuel (1,09) au cours des 12 prochains mois.

Michael Grampp, Chief Economist chez Deloitte en Suisse, déclare : « Les attentes pour l’économie se sont stabilisées, mais à un niveau négatif. Si les CFO semblent plus optimistes au sujet des perspectives financières de leurs entreprises pour l’année prochaine, leur appétit pour le risque reste cependant très limité. Seul un CFO sur cinq pense que la période est propice à une plus grande prise de risque dans leur bilan. Cette prudence se reflète également dans leurs attentes au sujet du taux de change EUR/CHF. Les CFO pensent que le franc restera à son niveau actuel (1,09 EUR/CHF), mais utilisent un taux légèrement supérieur (1,07) pour leurs budgets ».

Le niveau de risque élevé pèse sur la confiance

Suite aux récentes attaques terroristes, plus de deux tiers (70 %) des CFO suisses estiment actuellement que le risque géopolitique est celui qui menace le plus leur entreprise (+11 points depuis le 3ème trimestre). Les autres risques majeurs incluent l’appréciation du franc suisse (63 %), les réglementations plus strictes pour les entreprises suisses (58 %) et la pénurie de professionnels qualifiés (58 %).

Des perspectives d’entreprise plus favorables

Au regard des perspectives économiques, les CFO se montrent plus optimistes quant aux résultats financiers de leurs entreprises pour les 12 mois à venir. Près de la moitié d’entre eux (45 %) estime que les perspectives financières de leur entreprise sont positives, et 20 % seulement les estiment négatives. C’est une amélioration notable par rapport au précédent trimestre.

Les CFO sont tout aussi optimistes au sujet de la croissance des revenus, et sont davantage disposés à augmenter leurs dépenses en immobilisations, ainsi que le nombre d’employés.

« Les réponses des CFO suisses pourraient indiquer une propension accrue à atteindre les objectifs de croissance par des dépenses plus élevés et des investissements. Cependant, elles pourraient aussi suggérer que de nombreuses entreprises ont déjà réalisé des coupes budgétaires importantes, ce qui laisse peu de possibilités pour réaliser des économies supplémentaires », souligne Michael Grampp.

Il ajoute : « Dans l’ensemble, nous constatons que, à l’heure actuelle, la croissance fait partie des priorités des entreprises suisses. Après une année 2015 tumultueuse, la majorité des entreprises prévoit de tirer parti de ses atouts pour surmonter les défis. Les opportunités clés citées par les CFO pour 2016 sont la numérisation et l’innovation. Au cours de l’année passée, nous avons observé un changement d’opinion quant à l’innovation, qui est passée de défi à facteur de différenciation ».

Perspectives 2016 : principaux défis et opportunités

Après la numérisation et l’innovation, les sociétés suisses citent fréquemment leur compétitivité, la qualité de leurs produits et services, ainsi que la stratégie d’entreprise comme autant d’opportunités pour l’année à venir.

Il n’est pas surprenant de voir que près d’un quart des CFO interrogés cite la force du franc suisse comme étant leur principal défi pour 2016. L’actuel contexte des taux d’intérêt, la pénurie de main d’œuvre qualifiée et les réglementations pour les entreprises constituent des préoccupations supplémentaires. Plus d’un tiers des CFO cite également les problèmes causés par les pressions sur les prix, les coûts et les marges.

A propos du Deloitte CFO Survey

Chaque trimestre, Deloitte en Suisse réalise un sondage auprès des directions financières. Le sondage analyse leurs comportements en matière d’évaluation, de perspectives économiques, de financement, de risques et de stratégies et identifie les tendances et les tournants au sein des entreprises en Suisse. Le CFO Survey du 4ème trimestre 2015 a été réalisé du 19 novembre au 14 décembre 2015. Au total, 123 CFO y ont pris part, parmi lesquels des entreprises cotées en bourse tout comme des grandes entreprises privées provenant des principaux secteurs et industries de l’économie suisse. Le Deloitte CFO Survey est une étude unique en son genre en Suisse. Deloitte effectue des enquêtes similaires dans plus de 30 pays.

Vous trouverez tous les résultats du Deloitte CFO Survey sur notre site Internet.

Deloitte en Suisse

Deloitte compte parmi les principales sociétés suisses fournissant des services professionnels dans les domaines de l’audit, de la fiscalité, du conseil et du financial advisory. Avec plus de 1’400 collaborateurs répartis dans les villes de Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Lugano et Zurich (siège), Deloitte propose ses services à des entreprises et des institutions de toutes formes juridiques et de toutes tailles, et opérant dans tous les secteurs d’activité. Deloitte SA est une filiale de Deloitte LLP, qui est la société britannique affiliée de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (DTTL). Les sociétés affiliées de DTTL sont représentées dans plus de 150 pays avec environ 225’000 collaborateurs.

Note aux rédacteurs

Dans le présent communiqué de presse la désignation Deloitte fait référence à Deloitte SA, une filiale de Deloitte LLP, qui est la société britannique affiliée de Deloitte Touche Tohmatsu Limited ('DTTL'). DTTL est une « UK private company limited by guarantee » (une société à responsabilité limitée de droit britannique), dont les sociétés affiliées constituent des entités juridiques indépendantes et séparées. Pour une description détaillée de la structure juridique de DTTL et de ses sociétés affiliées, veuillez consulter le site www.deloitte.com/ch/about.

Deloitte LLP et ses filiales font partie des leaders dans le domaine de l'audit, de la fiscalité, du conseil et des fusions-acquisitions avec plus de 14'000 collaborateurs de premier plan au Royaume-Uni et en Suisse. Reconnu comme employeur de choix grâce à ses programmes novateurs en matière de ressources humaines, Deloitte LLP recherche l'excellence pour ses clients et ses interlocuteurs.

Deloitte SA est une société d’audit agréée et surveillée par l’Autorité fédérale de surveillance en matière de révision (ASR) et par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA).

L'information contenue dans le présent communiqué est correcte au moment de sa distribution à la presse.

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