Communiqué de presse

Deloitte European CFO Survey: la reprise se poursuit en Europe ; les directeurs financiers suisses sont optimistes 

Zurich/Genève, le 18 mai 2017

  • La confiance des directeurs financiers et les perspectives de revenus continuent de s’améliorer, tant en Europe qu’en Suisse
  • Les incertitudes sont toujours grandes, mais n’entament pas l’appétit grandissant pour le risque
  • Les perspectives d’emploi s’améliorent et les directeurs financiers reprennent espoir en l’expansion
  • Les directeurs financiers estiment à 33% la probabilité qu’un autre Etat membre quitte l’UE, mais les avis divergent quant à la future intégration européenne

Selon le dernier European CFO Survey de Deloitte, les directeurs financiers (chief financial officers ou CFO) européens font état d’un regain de confiance et d’un goût pour le risque plus prononcé. Deloitte a compilé les résultats des sondages menés par ses cabinets dans 19 pays européens pour le sondage du 1er trimestre 2017, relayant ainsi l’opinion de 1’580 directeurs financiers (voir l’enquête Deloitte CFO Survey Switzerland pour de plus amples informations sur la Suisse).

La confiance se renforce et les perspectives de croissance de revenus s’améliorent
Lorsqu’on les interroge sur les perspectives financières de leur entreprise, 38% des directeurs financiers affirment être plus optimistes, alors qu’ils n’étaient que 26% au 3e trimestre 2016. Ils ne sont que 13% à se déclarer moins optimistes, contre 25% précédemment. La Turquie est le seul pays où la confiance a chuté ces six derniers mois. La Suisse est légèrement en dessous de la moyenne, avec un tiers (32%) de ses directeurs financiers affirmant percevoir plus positivement les perspectives financières de leur entreprise.

Les directeurs financiers restent également confiants quant aux revenus de leur entreprise : 69% indiquent s’attendre à les voir croître dans les douze mois à venir, contre 65% il y a six mois. La confiance est particulièrement élevée en Suède, où elle atteint 86%, et faible en Turquie, où elle n’est que de 53%. Avec 66% de répondants confiants quant à la croissance des revenus, les directeurs financiers suisses se situent près de la moyenne européenne.

Les incertitudes demeurent, mais le goût pour le risque devient plus prononcé
Les directeurs financiers sont 61% à affirmer que leur entreprise fait face à un haut degré d’incertitude, alors qu’ils étaient 67% il y a six mois. Les incertitudes sont particulièrement ressenties au Royaume-Uni et en Allemagne (85%), ainsi qu’en Grèce (82%). En Suisse, 69% des directeurs financiers interrogés trouvent l’environnement économique incertain. Généralement désabusés face au risque, les directeurs financiers suisses semblent partager l’avis de leurs voisins quant à l’incertitude ambiante, mais s’éloignent de l’opinion de leurs homologues du Nord : en Norvège, seuls 19% des directeurs financiers affirment se heurter à un degré élevé d’incertitude ; ils sont suivis par la Finlande (25%) et le Danemark (30%).

A l’inverse, 33% des directeurs financiers européens estiment que le moment est propice à la prise de risque sur leur bilan, alors qu’ils n’étaient que 28% il y a six mois. Le goût pour le risque est particulièrement marqué en Finlande (59%), suivie par l’Espagne (54%) et la Russie (47%), alors qu’il est le plus faible en Turquie (11%), en Grèce (18%) et au Portugal (20%). La Suisse se situe dans la moyenne (38%), poursuivant la tendance générale haussière entamée l’année dernière déjà.

«Avec les récents changements politiques et les scrutins à venir dans plusieurs pays d’Europe, les incertitudes persistent aux yeux des directeurs financiers. Mais cela n’a pas entamé leur optimisme, leur propension à prendre des risques et la confiance qu’ils éprouvent envers la performance de leur entreprise», explique M. Michael Grampp, responsable de l’enquête et économiste en chef chez Deloitte en Suisse.

«Ce regain de confiance repose sur l’accélération de la croissance en Europe. La reprise européenne s’est confirmée au dernier trimestre 2016 et a été encore stimulée début 2017, un grand nombre d’indicateurs économiques suggérant une bonne résistance à l’incertitude politique ambiante. Par ailleurs, beaucoup des risques anticipés ne se sont pas concrétisés ou n’ont pas produit l’onde de choc que d’aucuns redoutaient, et les risques géopolitiques et économiques sont moins menaçants.»

Amélioration des perspectives en matière d’emploi
Les directeurs financiers européens sont 34% à répondre que leur entreprise pourrait augmenter ses effectifs au cours de l’année à venir, contre 32% six mois plus tôt. Seulement 22% s’attendent à les réduire, ils étaient 27% précédemment. Une fois de plus, le Royaume-Uni affiche le plus faible taux d’optimisme, puisque seuls 12% des répondants s’attendent à une progression des embauches alors qu’ils sont 40% à envisager une réduction. Les directeurs financiers irlandais restent les plus optimistes : 67% d’entre eux pensent que les embauches progresseront et seulement 4% sont persuadés du contraire. En Suisse, les directeurs financiers sont plus partagés et s’attendent pour 40% d’entre eux à une augmentation des embauches et 23% à des réductions d’effectifs.

CFOs split on future EU integration
CFOs assign a 33% probability to another member state leaving the EU in the next five years. Italian CFOs assign the highest probability that another country will leave (45%), while Dutch (20%) and Belgian (18%) CFOs assign the lowest probability. At 34% average probability, Switzerland is again around average.

CFOs were also asked what measures would ensure the future success of the EU. 47% would prefer to see a “multi-speed” approach, with further integration among certain member states. 38% favour further integration for the EU as a whole. Only 5% say that no change is the best option for the EU. Support for EU-wide integration is strongest in Greece, where 80% of CFOs back this option, followed by Spain (68%) and Portugal (66%). On the other hand, 69% of CFOs in Germany prefer “multi-speed” integration, followed by Belgium (65%), Switzerland, the Netherlands and Austria (all 57%).

Michael Grampp stated, “That CFOs assign a 33% chance to another member leaving the EU in the next five years shows that this is an unlikely, but not insignificant outcome. There is also a big divide between countries on EU integration, with those in the southern European countries most in favour of further und deeper integration but those in the northern countries leaning towards a ‘multi-speed’ future.”
 

A propos de l’enquête Deloitte auprès des directeurs financiers européens
Il s’agit de la cinquième enquête semestrielle réalisée par Deloitte auprès des directeurs financiers européens. Elle compile les résultats des enquêtes menées par les cabinets Deloitte en Allemagne, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Espagne, en Finlande, en France, en Grèce, en Irlande, en Italie, en Norvège, aux Pays-Bas, en Pologne, au Portugal, en Russie, en Suède, en Suisse, en Turquie et au Royaume-Uni. Au total, 1 580 directeurs financiers ont pris part à ces enquêtes, réalisées entre février et mars 2017. Les pourcentages utilisés dans le rapport sont pondérés en fonction du PIB afin de permettre des comparaisons pertinentes, en prenant en compte les PIB de chaque pays par rapport au PIB total des 19 pays participants.

Les résultats détaillés de l’enquête, y compris les répartitions par pays, et les enquêtes précédentes sont consultables à l’adresse www.deloitteresearchemea.com

Deloitte en Suisse
Deloitte compte parmi les principales sociétés suisses fournissant des services professionnels dans les domaines Audit & Risk Advisory, Fiscalité et juridique, Consulting et Financial Advisory. Avec plus de 1’700 collaborateurs répartis dans les villes de Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Lugano et Zurich (siège), Deloitte propose ses services à des entreprises et des institutions de toutes formes juridiques et de toutes tailles, et opérant dans tous les secteurs d’activité. Deloitte SA est une filiale de Deloitte LLP, qui est la société britannique affiliée de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (DTTL). Les sociétés affiliées de DTTL sont représentées dans plus de 150 pays avec environ 245’000 collaborateurs.

Note aux rédacteurs
Dans le présent communiqué de presse la désignation Deloitte fait référence à Deloitte Touche Tohmatsu Limited ('DTTL'). DTTL est une « UK private company limited by guarantee » (une société à responsabilité limitée de droit britannique), dont les sociétés affiliées constituent des entités juridiques indépendantes et séparées. Pour une description détaillée de la structure juridique de DTTL et de ses sociétés affiliées, veuillez consulter le site www.deloitte.com/ch/about.

Deloitte SA est une filiale de Deloitte LLP, qui est la société britannique affiliée DTTL. Deloitte SA est une société d’audit agréée et surveillée par l’Autorité fédérale de surveillance en matière de révision (ASR) et par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA).

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