Et si l'entreprise gagnait à être sensible ?

Intitulé « Et si l’entreprise gagnait à être sensible ? », l'édition 2022 de l'ouvrage du think tank Confiance & Gouvernance rassemble une vingtaine d’entretiens avec des dirigeants, administrateurs et institutionnels de premier plan. Ceux-ci se sont exprimés à travers des formats variés : entretiens croisés, tribunes ou encore « 3 questions à ».

Ce livre a marqué la fin de la saison de travail du think tank consacrée à la notion d’ « entreprise sensible ». Celle-ci est engagée et engageante, poreuse sans être peureuse et prend sa place dans la société.

La société a besoin de pouvoir faire confiance à ses acteurs économiques, piliers de la prospérité des peuples. Les défaillances, supposées ou réelles, installent le doute et la méfiance, qui se cristallisent sur les dirigeants.

La réussite de l’entreprise au XXIe siècle est indissociable de la création de valeur à long terme. Cette dernière est rendue possible par la prise en compte des parties prenantes, et par sa résilience dans un environnement en perpétuelle évolution. C’est pourquoi le conseil d’administration, porteur de la vision à long terme, revêt une importance capitale.

Le manque de confiance implique inéluctablement une réglementation plus lourde, avec de plus en plus d’exigences nouvelles : la fameuse compliance. Savoir ne pas succomber à cette dernière et s’attacher au fond est un acte de volonté : c’est là que s’exerce le courage de l’administrateur.

La culture de l’entreprise représente un actif immatériel central, dont la définition et la diffusion nécessitent un travail permanent. Dans un souci de pérennité de l’entreprise, le conseil d’administration comme le management ne sauraient s’en désintéresser.

Plus que jamais, dans un contexte complexe, le rôle des administrateurs est essentiel dans la construction de la confiance des parties prenantes dans l’entreprise.