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Etude

Gestion des risques liés aux tiers dans les entreprises étendues

Entre responsabilité et efficacité : trouver le bon équilibre

5e édition de l’étude sur la gestion des risques de l’entreprise étendue 2020 : la pandémie révèle la nécessité de plus grands investissements pour la gestion des tiers.

Il est désormais plus clair que jamais qu’il faut accorder la priorité aux third-party risk management (TPRM). Des indications précoces montrent que ceux qui ont investi dans des programmes extended enterprise risk management (EERM) pertinents réagissent mieux à la crise que ceux qui ne l’ont pas fait. Pourtant, un participant sur deux n’a pas encore reconnu la continuité et la résilience d’entreprise comme risques majeurs pour ses relations commerciales essentielles. Ils n’avaient pas attribué de budget EERM à cet effet.

 

Plus que jamais, la pandémie de Covid-19 a renforcé l’importance de la gestion des risques liés aux tiers.
 

Nous prévoyons que de nombreuses organisations vont réévaluer l’importance qu’elles accordent à la TPRM afin de mieux répondre aux événements à fort impact, comme cette pandémie. Nous attendons par conséquent uneaccélération rapide de la courbe de maturité de la TPRM dans les 12 mois à venir.

Les résultats clés de cette année sont les suivants :

Les organisations sont de plus en plus soucieuses du coût qu’implique une mauvaise gestion des risques de tiers. Cela reflète la tendance d’une dépendance croissante à des relations essentielles avec des tiers.


Les organisations ont davantage conscience qu’elles doivent être responsables. Cela fait maintenant partie des principaux vecteurs d’investissement en EERM. Toutefois, dans de nombreuses organisations, aucun budget n’est alloué pour ancrer des initiatives commerciales responsables dans les relations avec les tiers.


Une augmentation des activités réglementaires en lien avec l’EERM met sous pression les organisations de tous les secteurs et dans tous les pays. Cela a rapidement donné lieu à des benchmarks et à des attentes relatives à la définition d’une TPRM mature. Les organisations qui n’ont pas su réagir à cela sont à présent considérées comme moins matures, car les benchmarks de leurs pairs sont plus élevés.


Les organisations développent une vision pour transformer l’EERM au cours des deux à trois prochaines années. Cette perspective à long terme est axée sur l’efficience et l’efficacité, et rendue possible par les modèles de livraison et les technologies en évolution. Les participants à l’enquête sont notamment très déçus de leur technologie EERM. Les organisations ont des difficultés à comprendre et à suivre les technologies en constante évolution, et sont particulièrement préoccupées par le fait que les systèmes EERM ne s’intègrent pas les uns avec les autres de façon fluide.


De plus en plus d’organisations explorent et sollicitent une assistance externe pour leurs programmes EERM afin de mettre en place leur vision. Cela comprend une assimilation plus fréquente des informations concernant les risques externes, les modèles d’utilité, et l’assistance de service gérée


Les cadres séniors étendent leur rayon d’action au-delà du risque pour couvrir plus largement la gestion des tiers. Cela comprend les autres sous-disciplines comme la gestion des contrats, la gestion de la performance, la gestion financière et les activités d’approvisionnement. Cette perspective élargie est une voie raisonnable à suivre, mais actuellement certaines organisations ont des difficultés à coordonner leur approche et à accéder aux données nécessaires à la prise de décision en temps opportun.


Gestion des risques liés aux tiers dans les entreprises étendues

Entre responsabilité et efficacité : trouver le bon équilibre