global-risk-management-survey-2019

Etude

Global Risk Management Survey

Réinventer la gestion des risques pour atténuer les dangers économiques et les risques non financiers

La 11e édition de l'étude Global Risk Management fait le point sur les pratiques observées dans l’industrie des services financiers en matière de gestion des risques. Quel est le niveau de maturité du secteur en fonction des différentes typologies de risques ? Quels sont les défis à relever dans un environnement particulièrement incertain ? Découvrez ce qu’en pensent 94 institutions financières à travers le monde !

Les principales thématiques à retenir :

  • 83 % des répondants affirment que leur entreprise possède un programme ERM (contre 73 % lors de la précédente étude). L’un des challenges les plus souvent mentionnés comme étant d’une très haute ou extrême importance est la collaboration entre les business units et la fonction de Risk Management. Presque toutes les institutions déclarent intégrer les stress tests dans leurs dispositifs de Risk Management et leur faire davantage confiance. Ces stress tests sont le plus souvent utilisés pour comprendre le profil de risque de l’entreprise ainsi que les reportings auprès des conseils d’administration et des comités exécutifs.
  • 90 % des répondants considèrent avoir atteint un niveau de maturité très élevé s’agissant de la gestion des risques financiers (marché, crédit, liquidité). Pour autant la fragmentation des règlementations locales et les incertitudes macro-économiques demeurent des sujets de préoccupation importants.
  • La préoccupation des directeurs des risques s’est déplacée vers les risques non financiers et en particulier les risques : risques liés à la conduite des affaires (« conduct risk), risques liés à l’utilisation de modèles, risques liés à l’externalisation des activités ainsi que bien sur les risques Cyber. Ainsi sur ce dernier, 67 % des interrogées mentionnent la cybersécurité comme l’un des risques qui aurait le plus d’impact sur leur activité lors des deux années à venir, loin devant tout autre type de risque.
  • Pour autant ces risques non financiers, qui peuvent se matérialiser par des impacts significatifs tant financiers qu’en terme de réputation, sont pas encore très bien pris en compte par les institutions financières : elles sont à peine 50 % à déclarer qu’elles les gèrent de manière extrêmement efficace ou très efficace. 
  • Pour relever ce défi, il ressort de l’étude que les institutions financières vont devoir sérieusement repenser les rôles et responsabilités des trois lignes de défense afin de gagner en pertinence et en efficacité et faire évoluer les profils des risk managers intervenant notamment sur la première ligne de défense. 
  • L’autre enjeu majeur sera d’exploiter les potentialités offertes par les nouvelles technologies (robotisation, intelligence artificielle, méthodes avancées d’analyse de données…). Les progrès continus réalisés par les technologies émergentes représentent une formidable opportunité pour la gestion des risques. Mais ces opportunités doivent encore être concrétisées : relativement peu d’institutions déclarent appliquer ces technologies émergentes à la gestion des risques.
  • Cette évolution ne pourra pas se faire sans consacrer davantage d’efforts à l’obtention de données de qualité. La récurrence de ce thème tout au long de l’étude montre que le fait de produire de la donnée de qualité à partir de différentes sources et systèmes continue de représenter un problème pour l’industrie financière.

Global Risk Management Survey

Réinventer la gestion des risques pour atténuer les dangers économiques et les risques non financiers