Points de vue
Portrait d’un ancien: Jeff Aplin, président, David Aplin Group
Un âge « d’or »
Le David Aplin Group a deux raisons de célébrer en 2015. Non seulement l’entreprise, fondée en 1975, marque cette année son 40e anniversaire, mais elle souligne également l’occasion avec distinction. En effet, elle a annoncé sa nomination à titre de lauréate dans la catégorie Reconnaissance Or du concours des sociétés les mieux gérées au Canada de 2014, une distinction réservée aux sociétés qui maintiennent leur désignation pendant quatre années de suite.
Le Réseau des anciens a récemment rencontré Jeff, le fils de David qui a pris la relève à titre de président du groupe et directeur des services de l’entreprise après la retraite de son père en 2011.
Toutes nos félicitations pour avoir remporté le prix dans la catégorie Reconnaissance Or du concours des sociétés les mieux gérées au Canada de 2014. Qu’est-ce que cette reconnaissance signifie pour vos gens et pour votre entreprise?
Je m’exprime au nom de tous quand je dis que nous sommes tout à fait enchantés de recevoir ce prix, particulièrement parce qu’il coïncide avec notre 40e anniversaire. Nous soulignons donc cette année deux grands jalons. La participation au concours des sociétés les mieux gérées rehausse notre entreprise et notre marque, et accroît nos liens. La rigueur du processus de demande et du coaching de Deloitte nous a mis au défi de travailler plus fort et de repenser certaines stratégies. L’appartenance à ce « groupe spécial » nous a permis de rencontrer d’autres sociétés privées prospères et d’éventuels clients, et de tisser des liens avec eux. De plus, cette reconnaissance nous a aidés – et nous aide encore – à attirer et à fidéliser des gens de talent qui sont essentiels au succès continu de notre entreprise.
Parlez-nous de votre carrière et de votre emploi actuel.
Après l’obtention de ma maîtrise en administration des affaires, de la Haskayne School of Business, j’ai commencé ma carrière au sein de la Consultation au bureau de Deloitte à Calgary. C’était à l’époque de la loi Sarbanes-Oxley et de la fusion, au Canada, du cabinet Arthur Andersen avec Deloitte. C’était stimulant de faire partie du Cabinet qui connaissait alors beaucoup de changements. J’ai vécu chez Deloitte une expérience très enrichissante; j’ai beaucoup appris, j’ai travaillé avec des personnes intelligentes et intéressantes, et je garde d’excellents souvenirs de mon passage au Cabinet.
La décision de quitter Deloitte a été difficile à prendre. J’aimais la consultation, et j’aime encore cela. Sans l’occasion qui s’est présentée à moi de travailler dans l’entreprise que mon père a fondée, je travaillerais encore aujourd’hui en consultation. Toutefois, au sein du David Aplin Group, on ne s’ennuie guère. D’abord une modeste entreprise installée dans la maison où j’ai grandi à Edmonton, le David Aplin Group compte aujourd’hui 10 succursales d’un bout à l’autre du Canada et offre une gamme complète de solutions en matière de recrutement.
Quelle a été la plus importante expérience que vous avez acquise chez Deloitte et sur laquelle vous continuez de vous appuyer?
Chez Deloitte, j’ai acquis une compétence simple, mais cruciale pour tout service ou toute entreprise. Il s’agit de faire un bref examen d’un client en posant de bonnes questions et en écoutant les réponses fournies afin d’acquérir une connaissance des besoins de l’entreprise, de ses circonstances et de ses gens. L’exposition à une variété d’organisations m’a aidé à perfectionner cette compétence que j’utilise aujourd’hui avec chacun de mes clients.
Quel est votre meilleur souvenir de Deloitte?
J’ai participé à un projet stratégique qui visait à cerner des ressources énergétiques de substitution et durables. Nous comptions parmi nos clients nombre de sociétés d’énergie partout au Canada, dont des sociétés hydroélectriques en Ontario et au Québec, et des sociétés pétrolières et gazières dans l’ouest du pays. Ce fut mon mandat préféré, et le projet le plus stimulant sur le plan intellectuel et le plus innovateur.
Quel est votre conseil professionnel préféré?
Il y en a plusieurs, mais celui qui me vient à l’esprit est : « Endurcissez-vous, car il est dur d’être dans les affaires. » Je ne sais plus qui a dit cela, mais j’y pense souvent quand je dois prendre des décisions difficiles.
Quelles sont vos sources d’inspiration et de motivation?
La raison pour laquelle je fais ce que je fais provient de ce que j’appelle le triple gain. J’ai un de ces rares emplois dans lequel tout le monde y gagne si j’excelle. En effet, quand nous trouvons le bon candidat pour un client, le client est gagnant, le nouvel employé aussi et nous sommes payés pour avoir fait notre travail. Aider des connaissances et des amis à trouver un emploi qui leur convient est quelque chose que nous ferions naturellement de toute façon. J’ai toujours trouvé que c’était vraiment bien de fonder une entreprise sur cette notion. Je suis très stimulé à l’idée de pouvoir rendre service à des gens chaque jour. Même pour la majorité des candidats qui n’obtiennent pas l’emploi, nous cherchons toujours à ajouter une valeur à l’expérience et à ce que leur situation soit meilleure quand nous nous quittons que quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois.
Sur le plan personnel :
À propos de la famille
Je suis le père comblé de trois enfants adorables, dont deux garçons de 13 ans et de 10 ans, et d’une fille adoptive de 5 ans.
Quelle est votre activité favorite?
Faire de l’héliski et du ski dans la poudreuse en Colombie-Britannique. C’est une expérience de ski extraordinaire en raison de la grande quantité de neige et des paysages sublimes.
Lecture recommandée
Unbroken, de Laura Hillenbrand, qui raconte l’histoire vécue de Louis Zamperini.