Points de vue
Portrait d’un ancien : Pat Leblanc
43 ans chez Deloitte
En juillet dernier, Pat Leblanc a pris sa retraite de notre cabinet de Halifax, après 43 ans de service et d’affection réciproque. Le bureau et l’associé directeur régional ont organisé en son honneur une réception où se sont pressés autant le personnel actuel que les anciens. Tous lui ont souhaité une belle et longue retraite et elle nous a donné un aperçu de sa carrière.
Parlez-nous de votre cheminement chez Deloitte…
J’ai été embauchée le 13 octobre 1971, à un poste de dactylo. Dans ce temps-là, je portais des minijupes et je fumais à mon bureau. Au bout de quelques années, le cabinet s’est agrandi et je suis passée à la lecture d’épreuves et au traitement des états financiers; quand Deloitte a fusionné avec Haskins and Sells, on m’a confié la réception et j’y suis demeurée jusqu’à ma retraite, le 31 juillet 2014.
« Ce qui arrive à la réception reste à la réception. »
Au début, je me sentais un peu coincée à la réception, mais avec le temps les gens sont venus me voir et finalement j’ai connu tout le monde. J’étais un peu la « maman » du bureau. On venait toujours me demander de l’aide. J’ai même parfois donné quelques conseils de séduction à de jeunes gens. Plus tard, chacun est venu me présenter ses enfants, et ceux-ci étaient toujours contents de me voir quand ils venaient au bureau; il faut dire que j’avais un tiroir à friandises toujours bien garni.
Ma passion, c’est le service à la clientèle, c’est d’aider mes collègues et les clients autant que je le peux. Rien ne m’agace plus que de savoir qu’un client est incapable de joindre son conseiller; ça m’est déjà arrivé d’aller chercher moi-même le conseiller. Ma devise est simple : « Traiter le client comme je voudrais être traitée. »
Un jour, un client quittait le bureau pour se rendre à un autre rendez-vous quand j’ai vu que l’ourlet de son manteau était décousu. Je le lui ai dit et je l’ai réparé moi-même. Il ne pouvait pas se présenter à ce rendez-vous dans une telle tenue! Une autre fois, un de nos jeunes analystes de l’audit avait perdu un bouton de sa chemise et je lui ai dit : « Je peux le réparer, mais il faudra que tu enlèves ta chemise! » (Ses yeux pétillent à cette évocation.) « Nous avons bien ri et le jeune homme s’est retiré dans une salle de conférence pendant que je recousais sa chemise à la réception. »
Quelles sont les meilleures vacances pour vous?
Mon mari Joe et moi avions l’habitude de passer quelques jours dans des chalets confortables un peu partout en Nouvelle-Écosse. J’apportais quelques affaires pour que ce soit « comme à la maison », et je ne parle pas de chandelles et de lampes d’ambiance, mais d’oreillers, de couvertures, de couteaux, de planches à découper, d’essuie-tout (il aurait pu en manquer, ne sait-on jamais) et ainsi de suite. Plus tard, je me suis dit que ce serait bien plus facile de rester à la maison, de faire nos pique-niques chez nous sur la terrasse et nos dîners romantiques à proximité de tout ce dont nous avions besoin.
L’endroit du monde que vous préférez…
Là où se trouve aussi Joe!
Votre passe-temps favori?
Prendre soin de ma maison et cuisiner pour nous trois – moi, Joe et notre fils Shawn. Quand nous nous sommes mariés et avons emménagé dans notre premier logement, le voyage de noces ne m’intéressait pas; je voulais faire de ce logement ma maison.
Quelle a été votre plus belle expérience avec Deloitte?
L’an dernier, Joe, mon mari et meilleur ami depuis l’adolescence, a éprouvé des problèmes de santé et j’ai dû prendre soin de lui. J’ai vécu une belle expérience avec Deloitte, car on a pris soin de moi. On m’a sécurisée, comme si on était une famille.
Finalement, on reçoit à la mesure de ce qu’on donne. Deloitte prend soin de ses gens. C’est la vérité et j’en suis la preuve.