Points de vue
Portrait d’un ancien : Sylvain Gratton
Directeur des finances, SNC-Lavalin
Parlez-nous de vous…
J’ai grandi à la campagne, au nord de Montréal. À l’université, j’ai d’abord étudié le financement commercial, mais je me suis ensuite orienté vers la comptabilité. Ce sont deux domaines étroitement liés et on peut donc dire que mes études sont la pierre angulaire de ma réussite professionnelle.
Après avoir réussi l’EFU, j’ai accepté un poste à temps plein au sein de la pratique Certification et Services-conseils en 2005. J’ai poursuivi ma carrière à Londres (R.-U.) pendant deux ans, soit de 2007 à 2009. J’ai eu la chance d’arriver en Europe au bon moment et j’ai pu parfaire ma connaissance des IFRS. J’ai aussi eu tôt fait d’apprécier le football, les pubs anglais et l’architecture européenne. Et je me trouvais à Londres au moment où la crise financière de 2008 était à son plus fort.
Mon travail est ma passion, mais j’ai aussi deux passe-temps incontournables : le vélo et le travail à l’érablière. Ce sont deux activités qui complètent ma vie professionnelle, car elles m’obligent à me retirer à la campagne pendant les week-ends!
Quel a été le point culminant de votre carrière chez Deloitte?
En un certain sens, le temps passé chez Deloitte a confirmé ma volonté de me dépasser et la satisfaction que me procure le rôle que je joue dans le perfectionnement des gens.
Que faites-vous aujourd’hui? Quel est l’aspect de votre rôle que vous préférez?
Depuis presque deux ans, je suis le directeur financier de l’équipe de diffusion externe de l’information au sein du groupe SNC-Lavalin.
La diversité des activités du groupe me mène sans cesse d’un défi à l’autre. Comme directeur, je dois agir très rapidement – pour moi, il n’y a pas de tâches routinières!
Comment décririez-vous la recette de votre succès?
La plupart du temps, la réussite dépend de l’environnement immédiat. Parmi les facteurs déterminants figurent la présence d’un bon accompagnement professionnel et, évidemment, la possibilité de contribuer au succès de ses collègues. De cette façon, on atteint un équilibre qui profite à tous.
Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu?
Je l’ai reçu d’un ancien collègue qui m’a dit : « Tant qu’à avoir à subir les conséquences d’une mauvaise décision, aussi bien que ce soit la tienne. » Autrement dit, l’erreur est inévitable, mais j’estime que l’indécision et le statu quo sont pires encore, car ils ne mènent qu’à la stagnation et, ultimement, au recu.