Perspectives

Il n’est jamais trop tard pour trouver le travail de vos rêves

Par Aqil Nagji

Auditeur adjoint | Audit

Vous ne savez pas ce qui vous attend après l’école? Vos notes ne sont pas très élevées? Vous vous contentez de vous laisser porter par le courant? Voilà à quoi ressemblait la fin de ma troisième année d’université.

Certains de mes amis commençaient déjà à se concentrer sur leur stage d’été et leur carrière après l’université, mais je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. Je savais que mes notes n’étaient pas assez élevées pour décrocher les meilleurs emplois disponibles, et même si je me répétais que « je pourrais probablement faire des études supérieures », j’en étais de moins en moins convaincu.

À la fin de ma première année d’université, je me suis dit qu’il s’agissait d’une période d’adaptation et que je rattraperais mon retard pendant ma deuxième année. À la fin de ma deuxième année, je me suis dit que je rattraperais mon retard pendant ma troisième année et que, de toute façon, les seules notes qui comptaient étaient celles des deux dernières années. À la fin de ma troisième année, j’étais à court d’excuses. Et j’étais très inquiet. Pouvais-je encore me ressaisir? Au début de l’année, j’ai participé à quelques séances de recrutement et j’ai soumis ma candidature pour des millions de postes pendant l’été (y compris chez Deloitte), mais je n’ai obtenu aucune réponse. En fin de compte, j’ai travaillé dans un centre commercial et dans un club de golf, persuadé que personne ne prendrait mon expérience de travail au sérieux.

Pendant ma quatrième année, je me suis finalement ressaisi et j’ai amélioré mes notes, mais c’était trop peu, trop tard. La période de graduation approchait et je savais que je finirais encore au centre commercial. Toutes les entreprises ont refusé mes demandes d’emploi (y compris, encore une fois, Deloitte). J’étais à la croisée des chemins.

J’ai décidé de sacrifier une année de liberté et d’augmenter ma facture de scolarité en retournant à l’université pour une cinquième année. J’ai augmenté mes notes encore davantage et j’ai ajouté des activités parascolaires et de bénévolat à mon curriculum vitae. J’ai aussi eu beaucoup de plaisir pendant mon retour aux études. J’ai eu la chance de décrocher un poste de comptable au gouvernement après ma graduation et j’étais enchanté. Malheureusement, j’avais encore raté mon objectif de travailler chez Deloitte (et oui, un troisième rejet). Cependant, j’étais fier d’avoir réussi à renverser la situation et je ne n’avais pas l’intention de m’arrêter là ou de me contenter du travail que j’avais accompli. J’ai donc continué à persévérer pour atteindre mon objectif.

En septembre, même si j’avais mon diplôme, j’ai de nouveau participé à des activités de recrutement universitaire et j’ai finalement reçu une demande d’entrevue de Deloitte. Aujourd’hui, j’ai peut-être quelques années de plus que la moyenne des nouvelles recrues universitaires chez Deloitte, mais j’ai acquis de l’expérience de vie utile et je sais que je peux atteindre tous mes objectifs. La morale de mon histoire : il n’est jamais trop tard pour changer le cours des choses.

Aqil est titulaire d'un baccalauréat spécialisé en gestion et études organisationnelles de l’Université Western Ontario avec mineure en science politique. Il est actuellement auditeur adjoint au sein de notre pratique d’Audit.

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