Tracking the trends 2019

Communiqués de presse

Le rapport Deloitte sur le secteur minier explore les principales tendances en 2019

Alors que le secteur entreprend une nouvelle étape de croissance, les sociétés minières doivent tenir compte d’un éventail grandissant d’enjeux au moment d’établir une stratégie d’entreprise

Toronto, le 29 janvier 2019. — Publié aujourd’hui, le onzième rapport annuel de Deloitte sur le secteur minier, À l’affût des tendances, explore les principales tendances dont devront tenir compte les sociétés minières alors qu’elles tentent de trouver une façon d’exercer leurs activités pendant la quatrième révolution industrielle, dans un marché caractérisé par de constantes perturbations.

« Le secteur minier évolue plus vite que jamais, ce qui se traduit par un potentiel de croissance accru, mais également par davantage de perturbations et de volatilité que par les années passées, explique Andrew Swart, leader mondial du secteur des mines et métaux, Consultation, Deloitte Canada. Dans le contexte actuel, les sociétés minières doivent s’assurer que leurs modèles d’affaires se distinguent afin de générer de la valeur à long terme, non seulement pour attirer les investisseurs, mais également pour continuer à prospérer dans les collectivités au sein desquelles elles exercent leurs activités. »

La première tendance aborde le besoin pressant de renouveler la stratégie des sociétés minières. Dans le passé, les sociétés minières fondaient, pour la plupart, leur planification stratégique sur la production du plus gros volume de minerai au plus bas coût possible. Cette façon de procéder a généré l’ambition de construire des mines toujours plus grandes pour en tirer des rendements supérieurs, soutenue par des attentes de hausse constante des prix des produits de base. Cette bulle a depuis longtemps éclaté, mais de nombreuses sociétés minières sont encore aux prises avec les conséquences de leur choix.

« Des perspectives stratégiques d’entreprises élargies qui transcendent l’idée de maximiser les volumes et de réduire les coûts au minimum représenteront un élément clé pour les investisseurs, affirme Andrew Swart. Les sociétés florissantes seront celles qui porteront une attention particulière à la composition de leurs portefeuilles et qui offriront plus qu’un simple investissement. »

Les autres tendances présentées dans le rapport sont :

  • Frontière entre l’analytique et l’intelligence artificielle (IA) : les sociétés minières investissent des fonds dans l’analytique et l’IA dans le but de tirer profit des données qu’elles génèrent et pour affiner leur planification et leur prise de décisions dans toute la chaîne de valeur du secteur minier. Ainsi, la sécurité pourrait être améliorée, la productivité augmentée, les coûts réduits et l’expérience des employés enrichie. Alors qu’elles évaluent les moyens de franchir les étapes de maturité de l’analytique et de l’IA, les sociétés minières apprennent des tendances mondiales dans les autres secteurs, explorent de nouveaux cas d’utilisation et déterminent les meilleurs aspects sur lesquels concentrer leurs investissements. 
  • Gérer les risques à l’ère numérique : le paysage des risques s’est élargi, et l’assurance traditionnelle entourant les risques ne tient plus la route. Dans ce contexte, les administrateurs, les investisseurs et les collectivités s’attendent à ce que les sociétés minières abordent le risque d’un point de vue prospectif, c’est-à-dire qu’elles doivent passer d’une optique de gestion des risques à une optique de prévision des nouveaux risques. L’analytique et un éventail d’outils cognitifs et d’IA auxquels ont maintenant accès les sociétés minières permettront d’y arriver. 
  • Numériser la chaîne d’approvisionnement : le secteur minier vient tout juste d’entreprendre l’établissement d’un réseau d’approvisionnement numérique. Les entreprises qui déterminent comment interrelier leur chaîne d’approvisionnement, de la mine à la destination, peuvent faire bien plus que décloisonner leurs activités. Elles peuvent aussi obtenir la visibilité complète nécessaire pour améliorer leur ratio d’activité, leur efficience opérationnelle et leur productivité, et ainsi réaliser des économies directes. 
  • Des résultats sociaux partagés et durables : les organisations de tous les secteurs sont maintenant soumises à des évaluations fondées sur bien d’autres mesures que la performance financière. Elles sont jugées en fonction de leurs relations avec les employés, les clients, les collectivités et les organismes de réglementation ainsi que sur la base de leurs retombées sur la société dans son ensemble. Les sociétés minières ne font pas exception. Ces dernières doivent considérer la responsabilité d’entreprise comme bien plus qu’un simple coût de conformité et écouter plus attentivement la population afin de déterminer ce que les parties prenantes veulent réellement et adapter leur processus d’exploitation en conséquence. 
  • Eau et énergie : l’eau devient rapidement l’un des principaux points chauds en matière d’approvisionnement des sociétés minières. En gérant l’énergie et l’eau selon une même approche intégrée, les sociétés minières peuvent prendre des décisions qui en optimisent l’utilisation. Ces changements sont de plus en plus nécessaires si les sociétés minières veulent maintenir leur productivité, apaiser les préoccupations des collectivités et gérer leurs risques environnementaux alors que l’énergie et l’eau se font plus rares.
  • Projets d’investissement : après les difficultés du dernier cycle baissier, un nouveau vent d’optimisme souffle sur les sociétés minières grâce à la reprise de la demande de produits de base. Avant de se lancer dans la prochaine vague d’investissements, les sociétés minières doivent tirer des leçons du passé et regagner la confiance des parties prenantes. Les sociétés qui s’emploient dès maintenant à acquérir les compétences adéquates seront mieux à même d’ajuster leur offre aux fluctuations de la demande.
  • Repenser le travail, le travailleur et le lieu de travail : non seulement la numérisation et l’automatisation modifient la véritable nature du travail, mais le secteur minier doit faire face à un important virage générationnel en raison des disciplines minières qui attirent de moins en moins d’étudiants; les sociétés minières devront par conséquent élargir leurs stratégies de recrutement d’employés de talent. Elles doivent prendre en compte non seulement la nature changeante du travail, mais aussi la façon d’attirer des travailleurs diversifiés et d’adapter le milieu de travail en conséquence.
  • Programmes de diversité et d’inclusion : afin d’accroître la diversité et l’inclusion dans le secteur minier et en vue d’attirer de nouveaux talents qui permettront aux entreprises d’atteindre les objectifs du secteur en matière de numérisation, d’automatisation et d’innovation, les sociétés minières devront modifier la façon dont ce secteur est perçu. Il s’agira notamment de favoriser la collaboration entre les organisations lors du recrutement dans les établissements d’enseignement et au moyen de diverses plates-formes en ligne, de dénoncer les préjugés inconscients qui influent sur les décisions d’embauche et contribuent à l’inégalité dans le milieu de travail, et de mettre en place des pratiques plus flexibles en milieu de travail.
  • Exigences en matière de traçabilité : plus la demande de minéraux entrant dans la composition des batteries augmente, plus les consommateurs exigent de connaître la provenance de ces minéraux. Ainsi, les sociétés minières sont soumises à une surveillance accrue, car les consommateurs socialement responsables veulent connaître l’origine des matières premières utilisées dans les produits allant des cellulaires aux véhicules électriques. Les clients tels que les constructeurs automobiles et les géants de la technologie demandent donc des minéraux de provenance éthique. Les nouvelles exigences du grand public favorisent l’adoption de technologies, telle la chaîne de blocs, capables d’améliorer la traçabilité des marchandises.

Pour obtenir tous les détails, veuillez lire le rapport À l’affût des tendances de 2019.

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