L’avenir de la confiance
Comment la confiance en votre organisation peut-elle stimuler le rendement
La confiance n’est pas seulement essentielle à l’établissement de relations personnelles; elle est aussi au cœur de stratégies organisationnelles fructueuses. Pour prospérer dans cette nouvelle ère, les entreprises doivent travailler chaque jour à se constituer un capital de confiance. Pour ce faire, il faudra toutefois rendre la confiance mesurable.
Bâtir un capital de confiance afin de renforcer les relations avec les parties prenantes
Pourquoi la confiance est-elle importante? Nous sommes entrés dans l’ère de la confiance : une époque où l’information tout comme la désinformation sont omniprésentes, où les perceptions individuelles dominent, et où la sécurité numérique et la confidentialité des données sont constamment menacées. Plus que jamais, les parties prenantes s’attendent à ce que les organisations fassent ce qui est juste et le fassent bien. Ces attentes vont de la confiance accordée à une organisation pour la protection de vos données personnelles, à l’exigence qu’elle possède une position ferme sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Malgré cela, de nombreux leaders et organisations considèrent encore la confiance comme un concept abstrait.
Nous croyons qu’il faut exercer une gestion active de la confiance, car elle dicte les actions de l’entreprise, et elle devient un avantage concurrentiel. Une organisation qui fait de la confiance une priorité stratégique – en la gérant et en la mesurant, et en investissant et en agissant en fonction de celle-ci – finit par se doter d’un atout essentiel.
Que représente la confiance dans le contexte de votre secteur et de votre sous-secteur? Nous collaborons avec les organisations afin de saisir de quelle manière est perçue la confiance à l’intérieur de leurs murs, puis nous déterminons si et comment ces perceptions diffèrent selon les services, les unités d’affaires ou les régions où elles exercent leurs activités. Nous acquérons progressivement une compréhension des attentes des différentes parties prenantes à l’égard de la confiance.
L’étape suivante consiste à rendre la confiance mesurable. À cette fin, nous avons mis au point un ensemble de capacités de mesure de la confiance qui examinent :
- les actions qu’une organisation peut entreprendre pour rehausser le niveau de confiance
- le calcul de niveaux de confiance effectué ponctuellement auprès des principales parties prenantes
Après la collecte et l’analyse des données, les résultats sont comparés aux données de référence du secteur et du sous-secteur, ce qui permet d’obtenir une évaluation quantitative et détaillée de la confiance, y compris des lacunes, des forces et des occasions pour cette entreprise.
Lorsqu’une organisation dispose de données pertinentes et qu’elle est peut diagnostiquer les lacunes de confiance, il est essentiel de définir un ensemble d’actions prioritaires. Ainsi, afin de déterminer ce sur quoi nous devons agir en premier lieu, nous travaillons avec les organisations, en tirant profit de nos recherches et de nos études comparatives, afin d’établir les aspects sur lesquels agir en priorité afin de rehausser, de protéger et de rétablir la confiance.
Cette partie du processus est essentielle et elle est probablement la plus difficile : changer l’organisation de l’intérieur et déterminer si un niveau élevé de compétences et une intention juste sont appliqués aux éléments jugés prioritaires, puis observer si ces changements sont apportés. Le niveau de confiance varie au fil du temps, de sorte qu’explorer, diagnostiquer, prioriser la confiance et agir devrait faire partie de l’ADN de chaque organisation et ces étapes devraient être répétées régulièrement.
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