L'avenir de l'immobilier au Canada

Au cours des deux dernières années, l’économie canadienne a été confrontée à d’importants défis, notamment une inflation importante, des taux d’intérêt élevés et des bouleversements économiques. Dans le secteur de l’immobilier, cela s’est manifesté par un ralentissement de la croissance, une augmentation des coûts d’investissement, une hausse des taux d’inoccupation et une demande locative incertaine. Les perspectives pour l’année 2025 suscitent toutefois plus d’optimisme, puisque Les propriétaires et les promoteurs de biens immobiliers profiteront de coûts d’emprunt plus bas, d’investissements plus élevés des entreprises et d’une augmentation des dépenses de consommation, et ce, pour tous les types de biens. même si la croissance économique devrait s’améliorer, des défis comme un marché de l’emploi moins favorable, le coût prohibitif de l’accession à la propriété, la confiance limitée des entreprises et la volatilité économique mondiale continuent de presenter des risques pour une croissance soutenue. De plus, les coûts de construction élevés et les pénuries de main-d’oeuvre pourraient continuer d’affaiblir les flux de trésorerie et la rentabilité.

Dans cette édition de notre série L’avenir de l’immobilier, nous mettons l’accent sur les grands thèmes qui stimuleront l’industrie canadienne de l’immobilier en 2025 et au-delà, et nous présentons nos réflexions sur les façons dont les organisations du secteur de l’immobilier au Canada peuvent évoluer et prospérer. Malgré les défis macroéconomiques, ces thèmes comportent des aspects clés qui méritent l’attention des dirigeants du secteur l’immobilier. Des mesures appropriées pourraient contribuer à accroître l’efficacité opérationnelle, à favoriser la croissance et de nouveaux flux de rentrées, et à renforcer la gestion des risques. Nos observations sont étayées par notre sondage local auprès des propriétaires d’immeubles et des locataires canadiens et notre sondage mondial auprès des propriétaires et des investisseurs, auquel ont également participé des répondants canadiens.