L’enseignement supérieur en pleine mutation

Au cours de la dernière décennie, les établissements d’enseignement supérieur ont été aux prises avec les difficultés d’un environnement en mutation rapide. Ils ont fait face à une diminution du financement gouvernemental, aux demandes croissantes de la part des étudiants et des donateurs pour un accès plus rapide à l’information et aux services, à une plus vive concurrence des établissements internationaux et des exigences accrues en matière de reddition de comptes. Ce sont là tous des facteurs qui interviennent dans la manière dont le secteur de l’enseignement supérieur est influencé par le marché. Ces nouvelles tendances obligent les établissements à s’adapter rapidement dans un environnement qui exige un flot constant de services éducatifs uniques.

Réaliser une valeur d’affaires maximale

Pour relever avec brio ces défis, les établissements d’enseignement supérieur – au même titre que les entreprises – ont besoin d’une saine gouvernance. Cela signifie une augmentation de la valeur pour les parties prenantes qui s’accompagne d’une définition de leurs droits décisionnels, d’une prise de décisions harmonieuses sur le plan stratégique et d’une obligation de rendre compte à tous les échelons. Concrètement, la saine gouvernance porte sur chacun des processus visant à atténuer les risques et à communiquer les problèmes aux échelons supérieurs; elle consiste à suivre les progrès et les coûts et à en produire les rapports connexes ainsi qu’à gérer la portée et le changement. Le succès de toute organisation repose sur une gouvernance qui facilite la prise de décisions efficace, l’atteinte d’objectifs clés et la réalisation d’une valeur d’affaires maximale. Les dirigeants en éducation supérieure doivent adopter les meilleures pratiques en gouvernance pour assurer la compétitivité de leur établissement dans un secteur en mutation rapide.