future of productivity 2012

Perspectives

L’avenir de la productivité 2012

Des choix décisifs pour une compétitivité accrue du Canada

Le déclin de la productivité est la menace la plus réelle pour le niveau de vie des Canadiens

Au cours des dernières décennies, le taux de productivité canadien a pris du retard sur celui des États-Unis et des autres pays avancés.

  • Le taux de productivité moyen du secteur manufacturier canadien s’est établi à 0,88% de 2000 à 2008, soit bien en deçà du taux de 3,3% du secteur manufacturier américain.
  • Alors que les coûts de main-d’œuvre augmentaient de 2000 à 2007, l’investissement par travailleur générateur d'économie de main-d'œuvre pour la machinerie et l’équipement au Canada représentait seulement 52% de celui des États-Unis.
  • 43% des nouveaux emplois proviennent de la tranche des 5% des entreprises à croissance élevée.
  • Seulement 2,66% des entreprises canadiennes de service qui sont en activité depuis cinq ans ou plus sont en mesure de maintenir une croissance élevée. Aux États-Unis, ce taux est de 4,5%; en Israël, il est de 5,43%.
  • Une grande dépendance à l’ALÉNA signifie que le Canada profite de 10 ententes de libre-échange alors qu’un pays comme le Chili en bénéficie de 52, ce qui limite le potentiel de croissance.

Ces facteurs auront une incidence négative sur le niveau de vie des Canadiens.

Recommandations pour accroître le nombre d’entreprises à croissance élevée au Canada

L’avenir de la productivité contient des recommandations pour le gouvernement, les établissements d’enseignement et les entreprises sur ce qui peut être fait pour améliorer la productivité canadienne.

Le gouvernement doit développer une stratégie nationale pour favoriser la concurrence:

  • Encourager un plus grand nombre d’investissements étrangers.
    Faciliter l’immigration de propriétaires d’entreprises et d’investisseurs au Canada.
  • Offrir des incitatifs qui mettent l’accent sur le potentiel de croissance et la compétitivité des entreprises.
  • Élargir les échanges commerciaux nationaux et internationaux, et réduire la dépendance commerciale aux États-Unis par l’élimination des barrières interprovinciales et la ratification d’un plus grand nombre d’ententes de libre-échange.

Le monde universitaire a un rôle important à jouer:

  • Harmoniser le programme scolaire et la formation avec les besoins commerciaux et sectoriels pour les chefs d’entreprise, les scientifiques, les ingénieurs et les leaders.
  • Développer, protéger et exploiter la propriété intellectuelle créée au niveau postsecondaire.

L’entreprise canadienne doit se défaire de son aura d’aversion au risque:

  • Faire concurrence à l’extérieur du Canada, là où le marché est plus important.
  • Investir dans de nouvelles technologies et processus pour améliorer la productivité.
  • Faire preuve de créativité dans la recherche et la rétention d’employés qualifiés.
  • Créer des regroupements d’affaires pour optimiser l’utilisation du capital, des connaissances, des équipements et des autres possibilités.
    Inventer puis réinventer – investir en R&D.
  • Combler un écart de productivité pour assurer la prospérité du Canada.
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