Communiqués de presse

Le rapport de Deloitte sur le secteur minier explore les principales tendances en 2020

  • Dans un contexte où le secteur balance entre les stratégies de croissance et la préparation en vue d’un possible ralentissement économique, les sociétés revoient leurs stratégies en matière de talent et de diversité, renforcent leurs relations avec les collectivités, et cherchent de nouveaux moyens de créer de la valeur.
  • Pour s’y retrouver dans ce contexte complexe, il faudra des équipes de direction solides et dotées de combinaisons de compétences étendues, capables de maîtriser les effets aussi bien technologiques qu’environnementaux.

Toronto, le 3 février 2020 — Publié aujourd’hui, le 12e rapport annuel de Deloitte sur le secteur minier, À l’affût des tendances, explore les principales tendances dont devront tenir compte les sociétés minières pour atteindre leurs objectifs de productivité, de gestion rigoureuse des finances, d’excellence opérationnelle et de croissance durable.

« Le secteur minier a fait des progrès impressionnants au cours des dernières années. Beaucoup de sociétés ont simplifié leur portefeuille et renforcé leur bilan afin de s’assurer une position de force, quel que soit l’avenir, indique Andrew Swart, leader mondial du secteur des mines et métaux de Deloitte. Mais elles doivent aussi s’attaquer aux changements climatiques, explorer de nouvelles occasions, renforcer les relations avec les collectivités et chercher de nouveaux moyens de créer de la valeur. Tous ces éléments ont pour but de générer une croissance durable et se retrouvent dans les principales tendances sectorielles présentées dans la nouvelle édition de notre rapport. »

Donner l’exemple

Le secteur minier continue de devoir faire face à de nombreux défis complexes, que ce soit l’incertitude liée au contexte géopolitique ou les perturbations causées par les technologies numériques. Il faut aussi tenir compte des exigences croissantes – et de plus en plus divergentes – exprimées par les investisseurs, les partenaires de l’écosystème, les travailleurs et les collectivités touchées.

Les sociétés qui réussiront seront celles qui établissent aujourd’hui des objectifs stratégiques clairs et qui orientent leurs activités en vue d’atteindre ces objectifs grâce à une gestion rigoureuse des finances et à la réduction des risques.

« Pour débrouiller ces enjeux complexes, les sociétés auront besoin d’équipes de direction aguerries et dotées d’une solide réflexion prospective, explique Andrew Swart. Pour donner l’exemple, les dirigeants des sociétés minières devront démontrer plus que de bonnes compétences de gestion, afin d’élaborer des stratégies distinctives, de créer de la flexibilité dans leurs modèles d’exploitation, et de mobiliser leurs équipes autour du changement et de la voie à suivre. »

Voici les 10 principales tendances présentées dans le rapport.

  • L’investisseur social. Le mouvement en faveur d’une valeur sociale ne se limite plus aux militants écologistes. La société civile et les investisseurs demandent une plus grande transparence à l’égard des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance. Pour regagner la confiance des investisseurs, les sociétés minières doivent accepter de s’engager à créer de la valeur au-delà de la conformité à la réglementation et intégrer ces processus dans leur organisation.
  • Création de partenariats et de coentreprises pertinents. Au cours de la prochaine année, davantage de sociétés chercheront à établir des coentreprises et des partenariats dans le cadre de leurs stratégies. Toutefois, avec le recul, on s’aperçoit que bon nombre de ces coentreprises et partenariats n’ont pas produit la valeur escomptée. Dans cette tendance, nous examinons certains pièges courants et les mesures que peuvent mettre en place les sociétés pour optimiser la réussite d’une coentreprise ou d’un partenariat par la prise de décisions, la gouvernance et la transparence.
  • Occasions à saisir malgré l’incertitude. Les prix des marchandises fluctuent en fonction des tendances économiques, lesquelles laissent actuellement présager un possible ralentissement ou une croissance plus faible. Les sociétés minières peuvent prendre cinq moyens audacieux pour ne pas être prises au dépourvu : 1. Assurer leur pérennité; 2. Continuer d’innover; 3. Repenser plutôt qu’abandonner; 4. Examiner les relations d’affaires; 5. Acquérir des ressources.
  • Gestion dynamique des risques. Comme la volatilité augmente à l’échelle mondiale, les sociétés minières ne peuvent plus se fier uniquement à leurs registres de risques pour repérer les risques. Les problèmes systémiques, comme une détection insuffisante des risques, une mentalité du moindre effort et des modèles d’exploitation complexes, les forcent à prédire l’incidence d’événements émergents et à accorder la priorité aux risques clés. Dans cette tendance, il est question de pratiques de gestion des risques plus stratégiques.
  • La voie de la décarbonisation. Poussées par les pressions qu’exercent les parties prenantes et par les arguments de plus en plus éloquents en faveur de la décarbonisation, la plupart des sociétés minières prennent des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Même si le chemin pour y arriver ne sera pas facile, l’engagement est nécessaire si les sociétés minières veulent contribuer à atténuer les risques liés aux changements climatiques, tout en créant de la valeur pour les clients, les investisseurs, les gouvernements, les collectivités et les employés.
  • Sur la voie de l’exploitation minière intelligente. Les technologies numériques, l’intelligence artificielle et les solutions d’analytique peuvent transformer le secteur minier. Beaucoup de sociétés ont lancé des programmes numériques, mais rares sont celles qui en ont tiré la valeur qu’elles espéraient au départ. Nous avons effectué un examen rétrospectif de cette tendance, en résumant les principales leçons apprises et les aspects sur lesquels les sociétés devraient se concentrer à partir de maintenant.
  • Modernisation des technologies de base. Au fil des ans, les sociétés minières ont réalisé des investissements considérables dans une gamme de systèmes technologiques dorsaux. Bon nombre de ces systèmes devront être modernisés, ce qui fait naître de nombreuses considérations en ce qui concerne le passage à l’infonuagique, l’adoption de stratégies fiables en matière de cybersécurité, la gestion des données et le choix de la meilleure approche pour la revitalisation des systèmes de base.
  • À la croisée des talents et des collectivités. Pour tirer parti de la révolution numérique, les sociétés minières doivent apporter des changements radicaux à l’interne et dans les collectivités avoisinantes. Cette réorientation exige une compréhension approfondie des incidences que la transformation numérique peut avoir sur le travail, la main-d’œuvre et le lieu de travail, et sur les collectivités dans lesquelles les sociétés exercent leurs activités.
  • Leadership à l’ère de l’Industrie 4.0. Quatre tendances redessinent le paysage du leadership d’aujourd’hui : l’émergence d’équipes non traditionnelles; la création de fonctions exponentielles; la prolifération des données; et la nécessité de soutenir davantage la diversité et l’inclusion. Les sociétés minières qui veulent renforcer leur avantage concurrentiel et créer une culture souple et à l’écoute doivent s’engager à améliorer les compétences de leurs dirigeants maintenant.
  • Mésaventures fiscales. Diverses mesures fiscales mondiales pourraient représenter de sérieuses menaces pour l’économie minière. Afin d’atténuer toute obligation fiscale inattendue, les sociétés minières devraient se tenir au fait des changements qui se produisent et comprendre quelles répercussions ceux-ci pourraient avoir sur leur situation fiscale, et prendre des mesures dès maintenant pour atténuer ces risques fiscaux. Il s’ensuivra de nouvelles formes d’ententes et de partenariats avec les gouvernements, ainsi qu’une plus grande transparence quant aux impôts payés.

À propos de Deloitte

Deloitte offre des services dans les domaines de l’audit et de la certification, de la consultation, des conseils financiers, des conseils en gestion des risques, de la fiscalité et d’autres services connexes à de nombreuses sociétés ouvertes et fermées dans différents secteurs. Deloitte sert quatre entreprises sur cinq du palmarès Fortune Global 500MD par l’intermédiaire de son réseau mondial de cabinets membres dans plus de 150 pays et territoires, qui offre les compétences de renommée mondiale, le savoir et les services dont les clients ont besoin pour surmonter les défis d’entreprise les plus complexes. Deloitte S.E.N.C.R.L./s.r.l., société à responsabilité limitée constituée en vertu des lois de l’Ontario, est le cabinet membre canadien de Deloitte Touche Tohmatsu Limited. Deloitte désigne une ou plusieurs entités parmi Deloitte Touche Tohmatsu Limited, société fermée à responsabilité limitée par garanties du Royaume-Uni, ainsi que son réseau de cabinets membres dont chacun constitue une entité juridique distincte et indépendante. Pour une description détaillée de la structure juridique de Deloitte Touche Tohmatsu Limited et de ses sociétés membres, voir www.deloitte.com/ca/apropos.

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