Communiqués de presse

Un sondage de Deloitte explore le risque en tant que créateur de valeur et attire l’attention sur la confiance excessive

  • Les conseils d’administration et les hauts dirigeants affirment que le risque joue un rôle important dans la création de valeur.
  • Parmi les répondants au sondage, 87 pour cent considèrent que le risque est un créateur de valeur. Pourtant, seulement 17 pour cent utilisent activement le risque pour produire des résultats.
  • Les principales parties prenantes veulent que les chefs de la gestion des risques consacrent beaucoup plus de temps à leur rôle de stratège.

Montréal, le 25 mai 2017 — Deloitte a publié un nouveau rapport aujourd’hui, intitulé Taking aim at value: Avoid overconfidence and look again at risk (en anglais seulement), dans le cadre duquel il a interrogé des membres de conseils d’administration et d’équipes de la haute direction afin de mieux comprendre leur perception des capacités de leur entreprise à atteindre un équilibre entre le risque et les avantages.

Le rapport révèle une grande confiance des répondants à l’égard de leur connaissance des risques et de leur capacité à les gérer. Mais, les principales parties prenantes surévaluent-elles les capacités de leur entreprise en matière de gestion des risques? Les résultats de ce sondage indiquent que les organisations peuvent utiliser la gestion des risques non seulement pour protéger la valeur, mais également comme un avantage concurrentiel pour stimuler le rendement. En fait, près de 9 répondants sur 10 estiment que la création de valeur devrait être une priorité de la gestion des risques, pourtant, seulement 1 répondant sur 5 prend les mesures nécessaires pour apporter des améliorations visibles. En outre, 3 répondants sur 5 affirment que leur entreprise est sensible aux répercussions profondes de l’innovation et des perturbations qui caractérisent le monde des affaires actuel partout dans le monde. Ce rapport explore ces lacunes ainsi que la façon dont les organisations peuvent utiliser le risque pour créer de la valeur et protéger celle-ci.

« Nous vivons dans un monde qui connaît des changements sans précédent. Le chef de la gestion des risques a un rôle essentiel à jouer et il incombe aux professionnels de la gestion des risques d’intensifier leurs efforts pour répondre à ces nouvelles demandes », souligne Eddie Leschiutta, associé des Conseils en gestion des risques de Deloitte au Canada.

Élever le chef de la gestion des risques au rang de partenaire d’affaires

Les entreprises qui veulent une meilleure harmonisation entre la création de valeur et le risque doivent rehausser le rôle du chef de la gestion des risques afin d’accroître les synergies entre le conseil d’administration, la haute direction et le chef de la gestion des risques.

Le chef de la gestion des risques étant maintenant de plus en plus considéré comme un partenaire d’affaires, 58 pour cent des répondants indiquent que leur chef de la gestion des risques devrait consacrer beaucoup plus de temps à son rôle de stratège, notamment en contribuant à l’établissement de l’orientation stratégique de l’entreprise et en adaptant les stratégies de gestion des risques en conséquence.

Principales constatations tirées du sondage :

  • Les entreprises doivent mieux harmoniser la création de valeur et les risques : les entreprises dont les programmes et philosophies de gestion des risques sont axés sur la création de valeur affirment que leurs mesures procurent des avantages considérables dans divers domaines, notamment pour ce qui est de fidéliser la clientèle, d’augmenter la résilience opérationnelle, d’améliorer la rentabilité, et de repérer de nouvelles occasions d’affaires et de les saisir.
  • Les entreprises doivent faire davantage pour établir et optimiser le rôle du chef de la gestion des risques : la majorité des dirigeants d’entreprise interrogés – 63 pour cent – affirment que leur entreprise compte un chef de la gestion des risques à temps plein, et 24 pour cent présument que ce rôle est assumé par un autre haut dirigeant. Toutefois, l’étude indique que les organisations ne définissent peut-être pas ce rôle essentiel de façon adéquate ou qu’elles n’en tirent pas pleinement profit.
  • Les entreprises doivent se préparer à réagir aux occasions et aux risques les plus stratégiques : les entreprises affirment qu’elles se concentrent sur un large éventail de risques stratégiques et tactiques, nouveaux et anciens, mais se concentrent-elles sur les bonnes choses? Avec seulement 17 pour cent des répondants qui citent la cybersécurité et 9 pour cent qui considèrent les problèmes géopolitiques parmi les trois principaux risques de leur organisation, il est essentiel que les organisations ne perdent pas de vue ces risques et ces occasions qui se présentent.

Compte tenu de l’époque actuelle caractérisée par la volatilité et l’incertitude, Deloitte estime que les entreprises ne peuvent se permettre de faire preuve de confiance excessive. « Les rôles du chef de la gestion des risques et les exigences envers lui augmentent dans le contexte d’un environnement de plus en plus complexe et interconnecté, souligne M. Leschiutta. Les chefs de la gestion des risques performants sont des stratèges, des catalyseurs, des gestionnaires et des exploitants pour leur entreprise. En rehaussant le rôle des chefs de la gestion des risques, les organisations peuvent accorder la priorité à la création de valeur et considérer les perturbations comme des occasions. »

À propos du rapport Taking aim at value: Avoid overconfidence and look again at risk (en anglais seulement)

Au nom de Deloitte Touche Tohmatsu Limited, Forbes Insights a interrogé plus de 300 membres d’équipes de la haute direction et de conseils d’administration, à l’exception des chefs de la gestion des risques, dans les régions des Amériques, de l’EMOA et de l’Asie-Pacifique de novembre à décembre 2016. Les principaux secteurs ciblés sont les suivants : produits de consommation et produits industriels, sciences de la vie et soins de santé, services financiers, fabrication, énergie et ressources, et technologies, médias et télécommunications. Le sondage a été mené auprès de diverses entreprises ayant un chiffre d’affaires d’au moins 1 milliard de dollars américains, dont 23 pour cent avaient un chiffre d’affaires de plus de 20 milliards de dollars américains. Les entretiens ont été menés avec trois chefs de la direction ou dirigeants de haut niveau ainsi qu’avec un chef de la gestion des risques afin d’obtenir une perspective éditoriale et de faire l’interprétation des résultats du sondage.

À propos de Deloitte
Deloitte, l’un des cabinets de services professionnels les plus importants au Canada, offre des services dans les domaines de la certification, de la fiscalité, de la consultation et des conseils financiers. Deloitte S.E.N.C.R.L./s.r.l., société à responsabilité limitée constituée en vertu des lois de l’Ontario, est le cabinet membre canadien de Deloitte Touche Tohmatsu Limited.

Deloitte désigne une ou plusieurs entités parmi Deloitte Touche Tohmatsu Limited, société fermée à responsabilité limitée par garanties du Royaume-Uni, ainsi que son réseau de cabinets membres dont chacun constitue une entité juridique distincte et indépendante. Pour obtenir une description détaillée de la structure juridique de Deloitte Touche Tohmatsu Limited et de ses sociétés membres, voir www.deloitte.com/ca/apropos.

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