À l’école, les forces et les intérêts de Sarah portaient principalement sur le domaine des STIM, jetant ainsi les bases d’une carrière en ingénierie – un bon choix pour une personne ayant grandi à Calgary.
« Comme j’ai grandi dans le centre pétrolier et gazier du Canada et que j’avais des amis et des membres de ma famille qui travaillaient dans ce secteur, il m’a semblé naturel de suivre leurs traces. »
Les femmes demeurent toutefois une minorité dans les STIM, et Sarah a connu personnellement les défis auxquels sont confrontées les femmes dans les carrières qui sont traditionnellement marquées par un déséquilibre et une inégalité entre les sexes. De là est né son désir d’apporter son soutien aux femmes et aux minorités.
« En tant qu’immigrante, membre d’une minorité visible et femme, je suis très attachée au mentorat auprès des femmes et des membres des minorités qui s’intéressent aux programmes STIM et aux postes en ingénierie, dit-elle. Si le secteur évolue dans la bonne direction grâce à des initiatives de diversité, d’équité et d’inclusion, nous devons veiller à ce que les femmes fassent entendre leur voix et aient accès à l’égalité des chances. »
L’ancienne mentor de Sarah lui a donné le conseil suivant : « En tant que future dirigeante, il est de ta responsabilité de trouver d’autres femmes leaders et de les guider vers de nouvelles occasions qu’elles n’auraient peut-être pas pu obtenir autrement. » Depuis lors, le désir de Sarah de donner aux autres les moyens d’agir n’a cessé de grandir.
À la ferme de son ami et mentor dans le Comté de Prince Edward en Ontario
Après avoir obtenu son diplôme, Sarah a travaillé pendant près de 10 ans auprès d’une grande société pétrolière et gazière.
« Cette expérience m’a appris pourquoi nous devons adopter une approche pragmatique de la décarbonation tout en répondant à nos besoins énergétiques. Pour minimiser les répercussions sur leurs activités, les organisations doivent améliorer leurs opérations et accroître la durabilité. »
Après une décennie d’apprentissage dans le secteur pétrolier et gazier, Sarah a décidé qu’il était temps de passer à de nouvelles fonctions qui seraient plus en phase avec le développement durable. Son choix s’est arrêté sur Deloitte parce qu’il offrait la possibilité de « … diriger et [de] réaliser un travail significatif qui permet de résoudre des problèmes liés à la durabilité ».
« Je crois fermement que nous avons la responsabilité de faire en sorte que nous ayons de bonnes entreprises citoyennes, et que cette responsabilité est proportionnelle à la taille de l’organisation. »
« En tant qu’immigrante, membre d’une minorité visible et femme, je suis très attachée au mentorat auprès des femmes et des membres des minorités qui s’intéressent aux programmes STIM et aux postes en ingénierie, dit-elle. »
—Sarah Kalma
Lorsqu’on lui a demandé de recommander un ou une spécialiste du climat, Sarah a répondu qu’elle s’appuyait sur de nombreuses sources pour obtenir des idées et des informations.
« J’ai toujours eu soif de connaissances et d’apprentissage. Depuis que je travaille dans le domaine de la durabilité et des changements climatiques, ma curiosité innée m’a poussée à explorer en profondeur de nombreuses pistes, ce qui m’aide à garder un esprit ouvert quant aux principaux défis et aux solutions potentielles. »
Si Sarah veut aider ses clients à atteindre leurs objectifs de durabilité, elle doit bien souvent surmonter des obstacles qu’elle n’a jamais rencontrés auparavant.
« La plupart des projets que j’ai menés chez Deloitte visaient à aider la clientèle à résoudre des problèmes épineux. Lorsque l’ambiguïté et la complexité rendent plus difficile la recherche de solutions potentielles, notre travail consiste à structurer l’incertitude et à démanteler ces grands problèmes, afin que les clients puissent y faire face et obtenir les résultats souhaités. »
« Prenons l’exemple des émissions du champ d’application 3. Le manque de cohérence en ce qui concerne le suivi et la collecte des données au sein des réseaux de tiers entrave les efforts de notre clientèle pour créer des chaînes d’approvisionnement durables qui visent la réduction des émissions. »
Le travail de Sarah consiste essentiellement à offrir des services-conseils sur la gestion des sources d’approvisionnement, les programmes de gestion des tiers et l’optimisation des missions auprès de communautés sous-représentées.
« L’approvisionnement auprès de fournisseurs diversifiés contribue à l’atteinte des objectifs ESG et peut favoriser la mise en place de chaînes d’approvisionnement plus résilientes. Nous savons que les groupes de parties prenantes plus importants, notamment les talents, la clientèle et les investisseurs, accordent la priorité aux organisations dont les objectifs correspondent aux leurs. »
« Le manque de cohérence en ce qui concerne le suivi et la collecte des données au sein des réseaux de tiers entrave les efforts de notre clientèle pour créer des chaînes d’approvisionnement durables qui visent la réduction des émissions. »
—Sarah Kalma
« Notre objectif devrait être de ne plus avoir besoin d’évaluer l’équité, la diversité et l’inclusion, d’en faire le suivi ou d’en rendre compte, parce que ces concepts sont déjà bien en place et que chacun et chacune bénéficie de l’égalité des chances. »
« Les mesures et les résultats sont certes importants pour notre parcours vers la carboneutralité, mais les chaînes d’approvisionnement durables ont pour objectif d’en voir les effets. Il ne s’agit plus seulement de mesurer, mais plutôt de faire prospérer l’économie de la région en achetant localement dans la mesure du possible. Il s’agit aussi de voir des vendeurs et des fournisseurs diversifiés croître, prospérer et se développer parce que nos clients travaillent avec eux tout en renforçant leurs activités. »