Croissance malgré l’incertitude 

La pandémie a fait bien plus que perturber des vies : elle a bouleversé le secteur de la consommation et accéléré les tendances qui redessinent l’espace, à savoir la numérisation et la vente directe au consommateur. D’une certaine manière, cette perturbation a créé un environnement plus propice aux activités de fusions et acquisitions (F&A) au Canada et dans le monde, car les entreprises ont cherché à tirer parti des occasions (par des acquisitions audacieuses et transformationnelles et des F&A perturbatrices) ou à trouver un partenaire pour faire face à la tempête (grâce à l’optimisation stratégique du portefeuille et à la cession d’actifs non essentiels). 

Les entreprises envisagent les F&A pour diverses raisons : redémarrer, accélérer la croissance ou perturber le secteur. Le motif est important lorsqu’il s’agit de décider de la meilleure approche à adopter pour conclure un accord. Pour découvrir quelles pourraient être ces raisons dans le contexte actuel, nous avons sondé plus de 1 300 dirigeants d’entreprises et de sociétés de capital-investissement en Amérique du Nord. Les résultats ont permis de mettre en lumière les stratégies de la majorité des F&A qui ont réussi sur le marché.

Alors que les entreprises axées sur les consommateurs évoluent sur un marché hautement concurrentiel, les F&A doivent être perçues comme un moyen de faire croître leurs activités, d’acquérir des capacités ou d’ajouter de la valeur par l’acquisition ou le dessaisissement. Le moment venu, les dirigeants qui réussissent devront suivre trois grands principes : trouver la bonne transaction, la mener à bien et à terme.