Perspectives
Un rapport de Deloitte révèle trois facteurs favorisant l’essor de l’entreprise sociale
Le Canada a les fondements nécessaires pour assurer le changement, mais il doit évoluer dans son mode de pensée et faire preuve de courage pour réussir
Montréal, le 15 mai 2018 – Le rapport Tendances mondiales en capital humain : Courage recherché pour créer l’entreprise sociale canadienne de 2018 de Deloitte fait état d’un changement majeur auquel sont confrontées les organisations canadiennes : l’essor rapide de l’entreprise sociale, une organisation ayant pour mission d’assurer la croissance des revenus et des bénéfices, mais aussi de respecter et de soutenir son environnement et son réseau de parties prenantes. Les employeurs sont évalués non seulement en fonction de leur taux de rendement, de leur croissance et d’autres paramètres traditionnels, mais également de plus en plus en fonction de leurs relations avec leurs clients, leurs employés et les collectivités, ainsi que de leur incidence sur la société en général.
Les tendances canadiennes selon le rapport Tendances mondiales en capital humain de 2018 : L’essor de l’entreprise à vocation sociale ont été établies en fonction des réponses fournies par plus de 300 chefs d’entreprise et leaders des RH canadiens dans le cadre du sondage annuel, et elles permettent d’examiner les constatations mondiales dans le contexte canadien. Le rapport sur les tendances mondiales fait état de 10 tendances en matière de capital humain, réparties dans quatre grandes catégories, soit une haute direction harmonieuse, le pouvoir de l’individu, l’incidence sociale et la technologie.
Une haute direction harmonieuse
D’après les chefs d’entreprise canadiens, il faut instaurer un niveau inédit de connectivité et de collaboration parmi les membres de la haute direction afin qu’une entreprise devienne une entreprise sociale. Malheureusement, seulement 30 % des répondants canadiens ont affirmé que « les hauts dirigeants collaborent régulièrement à des travaux interdépendants à long terme ». Par ailleurs, 86 % des répondants canadiens estiment que la collaboration au sein de la haute direction est un élément important, mais moins de la moitié d’entre eux sont prêts à le faire.
Le pouvoir de l’individu
La relation entre les employeurs canadiens et leurs employés évolue. Dans un contexte de plus en plus transparent où les gens peuvent facilement obtenir et échanger de l’information au sujet des organisations, le pouvoir de l’individu augmente et il apparaît essentiel que les employeurs soient à l’écoute des besoins de leurs employés et qu’ils y répondent.
D’après Pascal Occean, associé et leader du groupe Capital humain pour le Québec chez Deloitte, il est de plus en plus difficile de comprendre les attentes des employés compte tenu des nouvelles définitions de la main-d’œuvre qui sont plus larges et vont désormais au‑delà des modèles traditionnels. Pour répondre aux besoins dans un écosystème aussi vaste, il faut se montrer à l’écoute et adopter des approches différentes.
Les répondants s’attendent à une augmentation du recours à la main-d’œuvre non traditionnelle au cours des deux prochaines années, et 43 % des répondants canadiens prévoient d'accroître le recours à des travailleurs contractuels d’ici 2020. Par ailleurs, ils comptent utiliser plus de pigistes et de travailleurs occasionnels, dans une proportion de 25 % et 20 %, respectivement.
L’incidence sociale
D’après le rapport, 78 % des répondants canadiens accordent de l’importance à la responsabilité sociale d’une entreprise et à son incidence sociale. Malgré toute l’importance qu’elle peut avoir, seulement 16 % des répondants canadiens ont indiqué que la responsabilité sociale était une priorité pour leur entreprise.
D’après Pascal Occean, ce qui contribue aux succès d’une entreprise a changé. Les employés exigent plus de la part de leurs entreprises et commencent à poser des questions ne se rapportant plus uniquement au rendement financier. Or, pour devenir intéressante aux yeux des Canadiens, une entreprise sociale doit faire preuve de courage, ne pas s’en tenir qu’aux bénéfices et accorder beaucoup d’importance à sa responsabilité sociale.
La technologie
La technologie offre des possibilités de repenser le travail, d’améliorer la connectivité et la collaboration, mais également de favoriser la croissance inclusive en puisant dans des bassins de talents plus vastes. Le Canada est en bonne posture pour réussir, grâce à son robuste secteur technologique, mais il ne doit pas relâcher sa vigilance. Ainsi, les organisations doivent déterminer de quelle façon leurs employés seront en mesure de travailler efficacement avec de nouvelles technologies comme l’IA et la robotique, mais seulement 22 % des répondants canadiens au sondage de cette année ont indiqué qu’ils étaient prêts à intégrer ces technologies dans leur entreprise. Pour tirer parti de leur position dans le secteur technologique, les organisations canadiennes se doivent d’utiliser ces nouvelles technologies pour assurer la connectivité entre différents segments de main-d’œuvre, mais doivent aussi continuellement chercher des façons d’utiliser la technologie, tout en restant à l’affût des potentielles répercussions imprévues.
Consultez les données canadiennes du rapport sur les tendances mondiales en capital humain de 2018 de Deloitte et obtenez plus de détails grâce à notre application web (disponible en anglais seulement) Tendances en capital humain à la fine pointe des technologies numériques.
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