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Captage, stockage et utilisation du carbone

Nombreuses sont les discussions qui questionnent la viabilité de la capture, du stockage et de l’utilisation du carbone (Carbon capture, usage & storage – CCUS), générant ainsi des doutes au sein des différentes industries quant à son rôle pour faire face à l’important défi de la réduction des émissions de carbone.

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Si la technologie CCUS présente un réel potentiel à intégrer notre arsenal de solutions en faveur de la décarbonation, en compensant les émissions résiduelles qui ne peuvent être amoindries, des oppositions se dessinent. Parmi les objections courantes à l’encontre du CCUS, on retrouve le coût élevé et le fonctionnement parfois défaillant des technologies, le financement par les contribuables de nouvelles technologies aux résultats décevants, la tendance à préférer investir dans les énergies renouvelables et le fait que le CCUS protège le statu quo des producteurs d’hydrocarbures.

Le CCUS pourrait représenter environ

15 % des réductions de CO₂ d’ici à 2050.

Notre article n’a pas pour seul but d’explorer objectivement les doutes vis-à-vis du CCUS, mais aussi de comprendre l’état du marché en 2022 afin d’apporter des réponses aux industries et aux gouvernements concernés. Il fera état du potentiel du CCUS dans le cadre de notre arsenal de solutions de compensation du carbone, du soutien des gouvernements au développement de cette technologie, ainsi que sa viabilité éventuelle à long terme et son business model.

Au sein de cette étude, nous arrivons à la conclusion que le CCUS peut jouer un rôle déterminant dans la compensation des émissions résiduelles de CO2 difficiles à réduire dans les industries à forte intensité énergétique, la production d’électricité et les hydrocarbures raffinés.

L’efficacité des partenariats public-privé

Les récentes révisions des politiques gouvernementales devraient permettre de continuer à développer des partenariats public-privé efficaces afin que le CCUS atteigne son plein potentiel tout en garantissant la stabilité des investissements. Nous observons de plus en plus de signaux de confiance et de collaboration de la part des leaders de l’industrie, des gouvernements et des investisseurs envers le CCUS, ce qui favorise selon nous l’acceptation progressive de cette technologie par la population.

Alors que nous nous attendons à observer l’apparition de nouvelles innovations technologiques, les effets positifs de la mise à l’échelle de ces projets et de leur efficacité, ainsi que l’entrée d’acteurs de premier plan dans le paysage du CCUS devraient aider à réduire collectivement les coûts.

Fort de la dynamique engagée sur le CCUS, nous sommes convaincus que les partenariats public-privé se concentrant sur les méga clusters représentent une solution de décarbonation