Points de vue

Pleins feux sur les anciens : James De Rosa

Vice-président, Comptes principaux – Amérique du Nord, Vantrix

James De Rosa, ancien conseiller principal chez Deloitte, fait partie de Vantrix, une entreprise d’optimisation des services multimédias mobiles.

Parlez-nous un peu de vous.

Je suis cadre dirigeant depuis 14 ans. J’ai acquis une expérience confirmée à titre de dirigeant du développement des affaires et des ventes à l’échelle internationale, plus particulièrement auprès des entreprises en démarrage jusqu’aux sociétés en croissance de taille moyenne. 

Quand avez-vous travaillé chez Deloitte? Quels étaient votre titre et vos fonctions au sein du Cabinet?

J’ai travaillé chez Deloitte de 1999 à 2000. J’étais conseiller principal et j’ai principalement participé à des missions liées à l’amélioration de l’exploitation et des processus pour divers clients.

« Ce n’est pas nécessairement le meilleur produit qui l’emporte, mais la meilleure équipe de vente. »

Quel a été le point culminant de votre carrière chez Deloitte?

La première mission à laquelle j’ai participé consistait en une évaluation opérationnelle des processus de fabrication. Peu de temps après la fin de cette mission, la société a annoncé un changement stratégique selon lequel elle comptait utiliser son installation de Kanata (où nous avions effectué notre évaluation) pour se concentrer sur les processus de lancement de nouveaux produits et de prototypage plutôt que sur les processus de fabrication à grande échelle. C’était l’une des principales recommandations tirées de notre évaluation. Nous ne savons jamais quelle influence nous avons dans ce type de décisions stratégiques, mais ce fut très gratifiant de contribuer un tant soit peu à un changement aussi important.

Pour quelle organisation avez-vous quitté Deloitte?

J’ai quitté Deloitte au début de 2000 afin de me joindre à BlueTree Wireless, une nouvelle entreprise en démarrage du domaine (alors) en pleine émergence des services de données sans fil. J’ai ainsi eu l’occasion de faire partie d’une équipe de cinq personnes et de bâtir une nouvelle société dans un segment précis du secteur des télécommunications, que j’avais déjà ciblé comme « la prochaine grande révolution » à laquelle je voulais prendre part : la transmission de données sans fil de machine à machine.

Que faites-vous maintenant? Quel est l’aspect de votre rôle que vous préférez?

Je me suis joint à Vantrix en 2004. Depuis près de 7 ans maintenant, je fais partie d’une équipe qui a connu une croissance fructueuse grâce à l’exploitation de l’une des meilleures technologies réseau basées sur des logiciels au monde permettant l’optimisation des services multimédias mobiles. Après avoir surfé avec succès sur quatre vagues d’innovation successives dans le secteur du multimédia mobile, nous sommes aujourd’hui l’un des chefs de file mondiaux de l’optimisation vidéo.

Comme décririez-vous la recette de votre succès?

Sur le plan personnel, j’attribue mon succès à mon pragmatisme, à ma polyvalence et à mon ardeur au travail. Il faut faire preuve de pragmatisme lorsqu’on évalue les possibilités afin de se concentrer sur les tâches qui permettront d’améliorer les choses et de repérer les occasions intéressantes sur le marché. La polyvalence est importante pour être en mesure de jouer plusieurs rôles au sein d’une organisation et d’assumer toutes les fonctions qui en découlent. Enfin, je crois que l’ardeur au travail est la clé du succès dans tout et qu’une exécution stratégique solide peut souvent compenser les faiblesses d’une stratégie – mais le contraire est aussi vrai dans bien des cas. Évidemment, la chance et le fait d’être bien entouré font toujours partie des éléments clés du succès.

Êtes-vous resté en contact avec d’anciens collègues de Deloitte? Le cas échéant, comment?

Oui, je suis resté en contact avec plusieurs de mes anciens collègues. Ils représentent un excellent réseau d’amis et de connaissances professionnelles. Je me dis constamment que je dois faire plus d’efforts pour rester en contact, mais je dois admettre que je ne fais pas un bon travail à cet égard. Heureusement, l’association des anciens de Deloitte m’aide à garder le contact.

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