La carrière d’Arvind Ramakrishnan a commencé au début des années 2000, en plein essor des TI en Inde, où il s’est découvert une passion pour les finances et les rôles axés sur les clients qui complétaient ses antécédents en ingénierie. Sa conviction dans la valeur de perspectives diversifiées, entre autres, lui a permis de décrocher une maîtrise en administration des affaires à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), ce qui a façonné sa capacité d’innover en matière de solutions d’affaires.
Après ses études en Colombie-Britannique, il a adopté un mode de vie actif en plein air et en a fait une partie intégrante de sa vie. Sur le plan professionnel, Arvind a dirigé des initiatives de transformation, notamment un réseau de ravitaillement en GNC, une infrastructure de GNL pour les marchés d’exportation et le soutage, et des programmes de biométhane pour faire progresser la décarbonation. Il dirige maintenant les initiatives de Deloitte en matière d’hydrogène et de carburants à faible teneur en carbone, en mettant l’accent sur la création d’une économie à carburants multiples pour soutenir la transition énergétique.
Né dans le sud de l’Inde, Arvind a souvent déménagé dans sa jeunesse pour ses études et pour des possibilités d’emploi. Il a obtenu son diplôme d’ingénieur en électronique au moment où l’Inde devenait un pôle mondial de services au début des années 2000.
« L’essor des logiciels commençait tout juste, et des entreprises comme Microsoft et IBM embauchaient des milliers d’ingénieurs pour leurs centres de services délocalisés. »
Arvind a suivi la vague et a commencé sa carrière en développant des outils et des systèmes, mais il s’est vite rendu compte qu’un rôle purement technique n’était pas fait pour lui.
« J’ai demandé d’être muté à un poste de vente auprès de la clientèle. À ma grande surprise, j’ai bien réussi. C’est alors que j’ai découvert mon intérêt pour les finances et le travail axé sur le marché. »

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Agissant selon ses ambitions, Arvind a posé sa candidature aux Indian Institutes of Management et aux meilleures écoles de gestion américaines et canadiennes après avoir excellé au test d’admission de deuxième cycle en gestion (GMAT). Ses excellents résultats lui ont valu des offres de nombreux établissements, mais ceux des États-Unis étaient hors de portée en raison des frais de scolarité élevés.
« Quand je l’ai annoncé à mon père, ouvrier dans une aciérie, il est presque tombé de sa chaise. »
Déterminé, il s’est tourné vers les écoles de gestion canadiennes, partageant sa vision de l’avenir économique de l’Inde et de la valeur de perspectives diversifiées dans le domaine de l’enseignement.
Impressionnée par ses idées, l’UBC lui a attribué une place et l’a aidé à obtenir un prêt pour payer ses frais de scolarité.
« Mes frais étaient couverts et j’avais assez d’argent pour survivre à la vie universitaire en mangeant de la pizza, alors j’ai réussi à obtenir une maîtrise en administration des affaires. À l’époque, en raison des coûts élevés, étudier à l’étranger était un privilège pour les étudiants indiens. »
Muni d’un visa d’étudiant qui n’était valide que pour six mois après l’obtention de son diplôme, Arvind s’est rapidement mis à la recherche d’un emploi et il a reçu plusieurs offres. Après avoir obtenu son diplôme, il a accepté un emploi dans une entreprise de technologie des piles à combustible.
« À l’époque, les batteries au lithium-ion étaient encore nouvelles dans les véhicules électriques. Au début, notre technologie pour véhicules électriques a remplacé les combustibles fossiles dans les voiturettes de golf et les plateformes élévatrices à ciseaux d’aéroport. Plus tard, nous avons conclu un contrat de FEO avec Toyota pour son premier véhicule hybride rechargeable. »
Dans le cadre de son rôle, Arvind a évalué la demande du marché pour les piles à combustible, repéré des fabricants d’équipement d’origine (FEO) potentiels et élaboré une stratégie de mise en marché.

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À ses débuts au Canada, Arvind est retourné en Inde et a demandé en mariage son amour de jeunesse.
« Je l’ai prévenue que la vie en Colombie-Britannique serait un grand changement, mais que nous ferions en sorte que cela fonctionne. Nous avons maintenant deux enfants et aimons beaucoup la vie dans cette belle province. Je n’étais pas adepte du plein air, mais je le suis devenu ici. Maintenant, j’adore les montagnes, l’océan, le ski, le kayak et la randonnée, qui font désormais partie intégrante de ma vie. »
Arvind redonne également à sa communauté, enseignant la durabilité à l’UBC et agissant comme entraîneur de badminton et de tennis.
La passion d’Arvind pour la technologie énergétique et la transition dans ce domaine l’a amené à un poste chez Fortis, où il a relevé le défi de préparer le distributeur d’énergie à faire la transition vers l’abandon des combustibles fossiles en investissant dans des carburants à teneur en carbone faible ou nulle.
En deux ans, il avait fait sa marque dans l’entreprise en guidant les dirigeants dans un cycle de planification comportant une approche sur 20 ans et intégrant plusieurs scénarios, les aidant à accepter l’incertitude et à s’adapter aux demandes changeantes en matière d’énergie et aux préférences des clients.
Chez Fortis, il a dirigé plusieurs initiatives d’affaires révolutionnaires, notamment la création d’un réseau de stations de ravitaillement en GNC pour le transport, une infrastructure de GNL pour desservir les marchés d’exportation comme la Chine, des services de soutage pour le secteur canadien du transport maritime, et le captage du biométhane provenant de sites d’enfouissement et d’usines de traitement des eaux usées dans le cadre d’un programme de décarbonation.

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Après 15 ans chez Fortis, Arvind cherchait de nouveaux défis.
« Quand je suis trop à l’aise dans un rôle, il est habituellement temps de changer. »
Avec le soutien de son entreprise, il s’est joint à Deloitte, considérant cette démarche comme une plateforme qui lui permettrait d’avoir une influence plus vaste.
Maintenant leader des initiatives de Deloitte en matière d’hydrogène et de carburants à faible teneur en carbone, il se concentre sur l’importance croissante d’une économie à carburants multiples dans la transition énergétique.
« L’hydrogène en est à ses débuts au Canada, et les investissements sont à la traîne par rapport aux attentes malgré un soutien politique et financier croissant. L’accent est mis sur la décarbonation des secteurs industriels et du transport long-courrier, où son incidence sera la plus forte. »
Les travaux de Deloitte sur l’hydrogène ont d’abord porté sur la prestation de conseils aux gouvernements sur les politiques et les stratégies d’adaptation. Aujourd’hui, ils consistent à soutenir le secteur privé dans l’atténuation des risques des investissements et l’adoption de solutions à l’hydrogène.
« Notre approche de carburants multiples comprend le diesel renouvelable, les biocarburants et l’hydrogène, en soulignant où il existe un réel potentiel ainsi que la patience qui est nécessaire pour réussir à long terme. »


