Chris frag
Avant de devenir leader de la production de rapports sur les facteurs ESG chez Deloitte, Chris a passé une grande partie de sa carrière à aider les entreprises à effectuer des transitions complexes nécessitant l’exécution de transactions comptables, la mise en œuvre de nouvelles normes et la conversion aux PCGR.
Bien qu’il aime aider les entreprises à respecter leurs exigences de conformité et à aligner leurs rapports sur leur stratégie, Chris considère que le parcours de production de rapports sur les facteurs ESG est essentiel pour atteindre un objectif plus vaste.
« Il ne s’agit pas d’assurer la conformité, mais de changer notre avenir en prenant des décisions différentes. Cela commence par une production de rapports appropriés afin d’avoir à notre disposition l’information nécessaire pour éclairer ces décisions. »
Chris est un optimiste et un entrepreneur dans l’âme. « Nous avons un choix à faire; nous pouvons créer un avenir meilleur pour nous-mêmes et pour les générations futures. Cet objectif me passionne et je veux contribuer à l’atteindre. »
Chris fait de l'équitation avec sa fille
Ayant passé une grande partie de sa carrière dans le secteur des services financiers, Chris s’inspire de certains des leaders les plus influents du Canada en ce qui a trait aux facteurs ESG et aux finances durables, notamment Jonathan Simmons, chef des finances et de la stratégie d’OMERS et membre fondateur de la section canadienne de l’Association pour la comptabilité durable (ACD); et Barbara Zvan, présidente et chef de la direction du University Pension Plan Ontario et l’une des plus grandes voix dans le domaine de l’investissement durable.
« Je suis d’accord avec ce qui est écrit dans notre rapport Les facteurs ESG : au-delà du point de bascule : “Les liquidités ne sont plus l’unique pivot autour duquel tout tourne. La capacité d’une entreprise à accorder la priorité aux gens, à la planète et à la prospérité dans sa stratégie, son modèle d’affaires et sa gestion des risques est désormais évaluée en parallèle avec sa rentabilité.” C’est fascinant, parce que les gens se comportent maintenant d’une manière qui aurait auparavant semblé contre-intuitive. Les banques choisissent de ne pas financer des prêts qui seraient pourtant rentables. Les gens choisissent d’acheter des biens même lorsque des options moins chères s’offrent à eux. Alors que les rendements plus élevés ou les biens moins chers étaient autrefois considérés comme préférables, ce n’est plus le cas aujourd’hui s’ils nuisent à la planète et ne sont pas durables. »
Chris est convaincu qu’il y a eu un changement radical dans la façon dont nous prenons des décisions, à titre de consommateurs, d’investisseurs et d’entreprises. Nous sommes passés d’une approche axée exclusivement sur la valeur en dollars à une approche axée sur la valeur en dollars combinée à un autre élément essentiel : l’incidence des facteurs ESG.
« Tout repose sur cet enjeu – il ne s’agit pas de respecter de nouvelles exigences de présentation de l’information, mais plutôt de favoriser la prise de meilleures décisions. À bien des égards, mettre les bonnes informations à la disposition des parties prenantes pour leur permettre de prendre les bonnes décisions est tout aussi important que les décisions elles-mêmes. »
« Alors que les rendements plus élevés ou les biens moins chers étaient autrefois considérés comme préférables, ce n’est plus le cas aujourd’hui s’ils nuisent à la planète et ne sont pas durables. »
— Chris Wood
L’un des plus grands défis de la présentation de l’information financière liée à la durabilité est qu’il existe de nombreux organismes de réglementation et normalisateurs qui présentent des propositions distinctes. « Nous avons une idée des normes qui, selon nous, s’appliqueront aujourd’hui, mais nous ne savons pas avec certitude à quoi ressembleront les choses demain, ni même quand elles se calmeront. Et il y a une complexité additionnelle parce que ce n’est pas seulement une question d’entités individuelles, il s’agit de l’ensemble de leurs chaînes de valeur. »
« Les normes de production de rapports ne sont qu’un moyen de parvenir à une fin, pas la fin elle-même. Les questions à se poser aujourd’hui sont les suivantes : “Quelle est ma stratégie?”, “Quelle est l’histoire que je veux raconter?” et “Quelles sont les décisions que je souhaite faire prendre à mes parties prenantes et de quelles informations auront-elles besoin?” Une fois que j’aurai répondu à ces questions, je pourrai commencer à comprendre ce que j’ai déjà et comment commencer à combler l’écart. »