Pour vaincre un pirate, il faut penser comme un pirate.

Dans le sous-sol sombre d’un immeuble en Allemagne, une équipe de « chapeaux blancs » (des experts en sécurité informatique) travaillaient sans relâche. Depuis des semaines, ils cherchaient des failles dans la sécurité des automobiles technologiquement avancées.

Il n’est pas étonnant que des criminels soient constamment à l’affût de nouvelles façons de déjouer des systèmes de cyberdéfense. Avec l’informatisation sans cesse plus poussée des automobiles, les pirates s’intéressent en effet aux moyens de voler ou de contrôler à distance des véhicules.

Heureusement, l’équipe dont nous venons de parler est elle-même composée de « pirates » œuvrant du bon côté de la force : ce sont des spécialistes de l’évaluation du risque et de la cybertechnologie de Deloitte qui, avec le concours de certains fabricants d’équipement d’origine (FEO), ont défini non seulement les dispositifs de cyberprotection nécessaires, mais ont aussi changé les règles du jeu en ce qui a trait à la sécurité des automobiles de l’avenir.

Dans le cadre de cette mission échelonnée sur trois ans, des équipes de Deloitte de toute l’Europe ont uni leurs efforts pour formuler une approche intégrée qui a transformé complètement la manière dont l’ensemble du secteur appréhende aujourd’hui la question de la sécurité, ce qui aura des effets durables pour la partie prenante la plus importante de toutes : la clientèle.

« En allemand, un seul mot désigne les deux réalités que sont la “sûreté” et la “sécurité” : il s’agit de la “Sicherheit”. », indique Wirnsperger. « Dans la vie comme au volant, sûreté et sécurité vont de pair, et doivent être intégrées. Deloitte a vraiment aidé le client à articuler sa vision de la sécurité routière pour les générations actuelles et à venir d’automobilistes. »

Forte de ce succès, Deloitte travaille à présent sur des projets de sécurité similaires, pour d’autres grands fabricants automobiles européens et asiatiques.